Des recruteurs confiants pour trouver le candidat idéal
Monster, leader mondial du recrutement, s’est associé à l’Institut Dynata pour mener son enquête annuelle The Future Of Work, dont il vient de dévoiler le premier volet.
Selon l’étude, les intentions d’embauche répondent à divers critères : 51% des employeurs vont recruter pour remplacer les départs, tandis que 40% vont ouvrir de nouveaux postes. Cette tendance est particulièrement forte dans les secteurs de la banque et de la finance (64%) et de l’ingénierie (65%).
Seuls 9% des recruteurs anticipent un potentiel «gel des embauches» en 2023, une tendance qui concerne surtout les recruteurs des petites entreprises (14%), plutôt que les PME (6%) ou les grandes entreprises (5%).
Malgré un contexte de pénurie de candidats, la plupart des recruteurs se sentent confiants dans leur capacité à recruter le bon profil (88%). Dans le détail, un tiers se dit même très confiant (33%), et 55% sont «plutôt confiants».
Seuls 12% des recruteurs se disent inquiets, en particulier les recruteurs des secteurs du retail (19%), de la construction (17%) et des transports (15%).
Quels sont les secteurs qui recrutent le plus ?
Les entreprises du secteur de la banque et de la finance ont le plus de certitudes sur leurs aptitudes à recruter les bons profils (57%), suivi par l’immobilier (51%).
En termes de secteur, les métiers en relation avec le public sont ceux qui cherchent le plus à embaucher (39%), suivis par les métiers de bureau ou postes administratifs (35%).
Les métiers qui nécessitent un travail physique ou des compétences spécialisées représentent 27% des offres. Plus précisément, les secteurs des services aux entreprises (18%), des technologies (17%) et de la santé (16%) sont les plus enclins à recruter.
À l’inverse, les métiers des médias et de la publicité (6%), des assurances (4%) et de l’automobile (2%) prévoient le moins d’embauches en 2023.
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Gagner plus : un critère que les recruteurs doivent prendre en compte
Les candidats visent à augmenter leur rémunération dans leur nouveau poste, afin de mieux répondre à l’inflation.
taux de charge : 5 actions concrètes
22 % des cadres travaillent plus de 50 heures par semaine et 43 % se reconnectent en soirée ou le week-end. Cette surcharge menace l'équilibre de vie de ces collaborateurs, augmentant le risque d'épuisement professionnel. Le guide "5 actions pour veiller au respect des temps de travail et de repos" vous permet d’évaluer et d’ajuster la charge de travail, avec des indicateurs de suivi et des solutions d'accompagnement. Ce guide vous est proposé par notre partenaire Lucca.
Je téléchargePlus de la moitié des salariés (52%) ont des attentes salariales plus élevées cette année par rapport à l’année précédente, tandis que 41% estiment que leurs attentes n’ont pas changé.
Parmi ceux qui visent une augmentation, la grande majorité (84%) la justifie par l’augmentation du coût de la vie, alors que seulement 12% pensent que leurs compétences sur le marché du travail justifient une augmentation salariale.
Des recruteurs en perpétuelle adaptation
Pour répondre aux nouvelles exigences des salariés, les recruteurs se doivent alors de s’adapter. Selon l’enquête, les augmentations de salaire sont considérées comme le principal enjeu par les recruteurs (35%), ce qui pourrait peser sur les résultats de l’entreprise.
Les volontés d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle sont également une préoccupation majeure (30%), qui pourrait, selon certains DRH interrogés, entraîner une baisse de la productivité.
Cependant, la recherche d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle reste une préoccupation forte pour les recruteurs et 27% d’entre eux pensent que les salariés sont plus productifs s’ils peuvent atteindre cet équilibre.
27% des recruteurs envisagent alors de réduire leurs embauches pour pouvoir payer les profils à la hauteur des nouvelles attentes salariales.
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