L’IA va-t-elle vraiment supprimer des emplois ?
Dans son étude Perspectives de l’Emploi 2023, publiée en juillet, l’OCDE a dédié une partie de ses recherches à l’impact potentiel de l’intelligence artificielle sur le marché du travail.
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La formation s’impose aujourd’hui comme un levier stratégique pour fidéliser vos talents. Pour accompagner la montée en compétences de vos équipes, nous avons réalisé un guide pour challenger votre gestion de la formation en 4 étapes : identifier vos besoins, calculer votre enveloppe budgétaire, suivre les performances, élaborer et partager le planning de formation. Ce programme a été réalisé par notre partenaire Lucca.
Je télécharge le guideEn effet, avec l’ascension fulgurante de Chat GPT, une multitude de professions intègrent désormais les technologies d’apprentissage automatique et d’IA.
Selon les conclusions de l’OCDE, face aux transformations impulsées par l’IA, 17% des initiatives prises par les acteurs du monde financier visent à réduire les ressources humaines ou à éliminer des postes (et 14% dans le domaine industriel).
Si ces chiffres peuvent faire peur, ils ne sont qu’une infime partie des mesures prises par les employeurs face à l’évolution des besoins induite par l’IA, bien derrière les embauches de nouveaux salariés, les achats de services à des sociétés extérieures et l’amélioration des compétences ou la reconversion des salariés.
Une vaste majorité de salariés craint une possible mise au chômage à cause de l’IA dans la prochaine décennie (63% dans le domaine financier, 57% dans l’industrie).
Une peur qui ne semble pas forcément justifiée quand on sait qu’en considérant toutes les technologies d’automatisation, y compris l’IA, seuls 27 % des postes sont liés à des métiers hautement vulnérables à l’automatisation.
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Les effets positifs indéniables dans le monde professionnel
Si l’IA entraîne des risques liés à la protection de la vie privée, à l’intensité de travail et aux biais, l’enquête met en évidence une nette divergence entre l’avis des travailleurs sur l’utilisation actuelle de l’IA au travail et leurs craintes pour l’avenir.
En effet, les effets positifs sont multiples :
- 63% des travailleurs (de la finance et du secteur manufacturier) qui utilisent l’IA se déclarent plus épanouis sur le plan professionnel
- 80% font état d’une amélioration de leurs résultats
- 55% font état d’une amélioration de leur santé mentale
- 65% font état d’une amélioration de leur santé générale
- 45% font état d’une amélioration de l’équité en matière de management
Les résultats de l’enquête mettent alors en lumière la nécessité d’une action urgente des pouvoirs publics pour veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte.
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