Du côté des candidats : l’IA au service de l’efficacité et de l’égalité des chances
CleverConnect vient de partager les conclusions de son enquête avec l’Institut YouGov sur les attentes des professionnels en France, en Allemagne et en Italie, en ce qui concerne les interactions entre candidats et recruteurs.
83% des professionnels européens seraient des “candidats passifs“. Ils seraient prêts à saisir de nouvelles opportunités, même s’ils ne cherchent pas activement un emploi. Même si, par ailleurs, la moitié des travailleurs européens cherchent un emploi ou sont attentifs aux offres du marché.
14% des Européens admettent avoir déjà fait appel à l’intelligence artificielle (IA) pour faciliter leur recherche d’emploi. Ils l’ont utilisée pour gagner du temps sur des tâches comme la création d’un CV, la rédaction d’une lettre de motivation ou la préparation d’un entretien d’embauche. De plus, un quart envisage de recourir à l’IA pour leurs futures recherches d’emploi.
Il est intéressant de noter que les jeunes Européens (âgés de 18 à 24 ans) sont plus enclins à utiliser l’IA. 23% d’entre eux l’ont déjà utilisée lors d’un processus de recrutement et 30% prévoient de le faire.
En outre, 27% des Européens estiment que l’utilisation de l’IA par les recruteurs pourrait réduire la discrimination à l’embauche. Ce pourcentage s’élève à 38% chez les 18-24 ans.
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Une forte demande d’humain dans le recrutement
Les interactions humaines sont cependant cruciales dans le recrutement, avec 29% des actifs voyant l’absence d’interaction comme un frein à la candidature. La cooptation – où l’entreprise s’appuie sur ses employés pour recruter dans leur réseau – est un outil privilégié pour les recruteurs. Près d’un Européen sur trois a déjà été approché de cette façon.
Le “candidate nurturing“, inspiré du marketing et visant à maintenir un contact régulier avec des candidats potentiels, s’avère également efficace. En outre, 67% des participants acceptent de garder le contact avec une entreprise même après un premier rejet.
Les recruteurs français excellent dans le maintien du contact après une candidature, avec 31% des actifs français ayant déjà été recontactés par une entreprise précédemment sollicitée.
Du côté des recruteurs : une IA qui facilite les processus de recrutement
Au-delà de la simple recherche d’emploi ou de l’usage de l’IA par les recruteurs, l’enquête démontre que presque 71% des Européens (et 81% des Italiens) seraient prêts à postuler pour un poste recommandé par l’IA.
Ce poste pourrait ne pas correspondre à leur expérience antérieure, mais ils auraient les compétences nécessaires pour l’exercer. Il semble donc que l’emploi par les entreprises de technologies d’extraction et de mise en correspondance de CV séduit les candidats.
Ces technologies permettent de retirer les informations essentielles d’un CV et de les mettre en adéquation avec des offres d’emploi.
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