Des salariés plus confiants en eux qu’en leur entreprise
PerformanSe, leader français de l’évaluation des soft skills et filiale du groupe Julhiet Sterwen, s’est associé à l’institut d’étude Panelabs pour créer le livre blanc « Et si on réinventait la gestion de carrière » ?
Dans le cadre de l’étude que l’entreprise a mené, on apprend que la plupart des salariés interrogés ont plutôt confiance en eux. En effet, 63% des répondants se disent confiants pour leur avenir professionnel et 86% d’entre eux ont même le sentiment d’avoir les compétences nécessaires pour s’adapter aux évolutions.
Une confiance qu’ils n’accordent pas forcément à leur entreprise, qu’ils pensent être insensibles à leurs envies de changements professionnels. 30% des répondants pensent que leur entreprise ne s’intéresse pas à leurs souhaits d’évolution. Dans l’ensemble, ils ont l’impression de devoir compter sur eux-mêmes plus que sur elle.
Et seulement 43% des répondants pensent que leur entreprise privilégie la mobilité interne au recrutement externe.
A lire également :
- Quelles sont les attentes des salariés en 2023 ? 5 chiffres clés
- Recrutement 2023 : un marché en faveur des salariés pendant plusieurs années encore
- Parcours Professionnel : Comment accompagner vos salariés ?
Des salariés perdus, que les soft skills peuvent aider dans leur gestion de carrière
Les projets de carrière restent incertains pour une majorité des salariés. 60% des répondants se disent satisfaits de l’évolution de leur carrière, contre 25% qui le sont seulement partiellement et 15% pas du tout. Mais 38% disent ne pas avoir de projet de carrière défini. Les collaborateurs auraient du mal à se projeter.
L’étude souligne de plus que les salariés ne sont pas du tout clairvoyants sur leurs besoins et leurs ressources. Les décalages entre les raisons de rester et les caractéristiques de l’emploi idéal sont éclairantes à cet égard.
Les raisons de rester sont principalement la qualité de vie, les missions et les responsabilités. Elles sont assez différentes des caractéristiques du job idéal : rémunération élevée, flexibilité des horaires et utilité pour soi ou pour la société. Ces écarts révèlent, selon l’étude, “finalement une forme d’immaturité : les individus sont faiblement conscients de leurs besoins”.
Quels conseils donnent alors l’étude pour que les services RH viennent en aide à ces salariés perdus dans la gestion de leur carrière ? “Nous sommes persuadés que les collaborateurs peuvent exploiter leurs soft skills dans d’autres métiers (auxquels eux-mêmes n’auraient peut-être pas pensé) … s’ils les ont correctement identifiés en amont ! La connaissance de soi facilite l’évolution et l’adaptation.”
A lire également :
46% des professionnels considèrent les soft skills comme « stratégiques » pour l’entreprise.
Les soft skills ont été à l’honneur pendant la crise sanitaire. À présent que les confinements se sont éloignés et que l’hybridation des organisations entre dans les mœurs, comment les entreprises abordent-elles ces compétences ? Sont-elles en train de devenir des compétences comme les autres ? Ce baromètre est proposé par notre partenaire Lefebvre Dalloz Compétences.
Découvrez le en téléchargeant le Baromètre des softs skills