La Quiet Hiring, une réponse directe au Quiet Quitting
Parmi les nouveaux concepts “à la mode” dans le milieu du monde du travail est récemment apparu le Quiet Quitting. Un phénomène qui consiste à réduire la cadence dans un contexte de sur-sollicitation des collaborateurs et de recherche d’un meilleur équilibre vie pro/vie perso.
Si certains salariés ont adopté avec enthousiasme le Quiet Quitting, les chefs d’entreprise et responsables RH cherchent aujourd’hui à lutter contre cette “démission silencieuse” qui est un signe fort du désengagement des collaborateurs.
Le géant Google vient alors de mettre en avant son arme RH pour contrer le Quiet Quitting : le Quiet Hiring.
Sélectionner les employés les plus performants au sein de son entreprise…
Le principe du Quiet Hiring est intimement lié aux notions de mérite et de productivité. En effet, Google utilise ce recrutement silencieux pour placer ses meilleurs éléments aux postes les plus stratégiques.
Anticiper 2025 : enjeux et recommandations
Quels seront les enjeux clés pour redéfinir les priorités RH en 2025 ? Dans un guide interactif réalisé par notre partenaire Lucca, la DRH de Lucca et 3 experts décryptent les 5 enjeux les plus structurants auxquels les professionnels des ressources humaines devront faire face en 2025 : transparence des salaires, augmentation de l’utilisation des données, optimisation des processus de recrutement... Ils livrent leurs recommandations concrètes pour poser les piliers d’une stratégie RH en adéquation avec les objectifs de votre entreprise.
J’accède au contenuComment les sélectionne-t-il ? Il recherche les collaborateurs qui se dépassent, vont au-delà de leurs missions, assument leurs ambitions, prennent naturellement en charge des missions allant au-delà de leur fiche de poste.
Les salariés les plus performants, ceux qui cherchent des résultats supérieurs aux objectifs fixés (quitte à assumer les fonctions de leurs supérieurs hiérarchiques) vont alors être promus ou augmentés.
Le but des entreprises pratiquant le quiet hiring ? Éviter les erreurs de recrutement et baisser les coûts de formation en ne sélectionnant que les “bons éléments”.
Le côté quelque peu pernicieux du Quiet Hiring a été souligné par une pratique de Facebook : récemment, Mark Zuckerberg a annoncé aux salariés de son entreprise Meta que la société allait volontairement laisser des postes vacants tout en augmentant les attentes sur les indices de performance.
Les employés ne pouvant atteindre les nouveaux objectifs sont alors évincés…
… Et recruter par cooptation et avec les employés de l’entreprise
Autre aspect du Quiet Hiring : le recrutement à l’extérieur. Le principe est de faire confiance à ses collaborateurs pour mieux recruter. Le choix se fait alors sur des personnes déjà sélectionnées par cooptation, puis leur profil est validé par un collaborateur en poste au sein de l’entreprise.
Concrètement, le recrutement se passe ainsi : les candidats passent trois entretiens, rencontrent cinq à six employés de l’entreprise qui vont leur attribuer une note de 1 à 4 sur divers critères (CV, réponses aux questions, lettres de recommandation…).
Puis un comité de recrutement va décider à l’unanimité de l’embauche ou non de cette personne selon les notes attribuées.
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