Les 6 métiers qui vont disparaître avec l’IA

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Si l’Intelligence Artificielle plait à beaucoup de salariés, elle fait également très peur. Terriblement efficace pour certaines tâches chronophages, l’IA peut-elle vraiment faire disparaître certains métiers ?

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Intelligence Artificielle : trois métiers fortement menacés de disparition

L’IA ne se contente plus d’assister l’humain : elle le remplace. C’est ce que redoute une partie croissante du monde du travail, notamment dans les métiers de l’écrit, du code et du droit. Ces fonctions, longtemps perçues comme intellectuellement inaccessibles aux machines, vacillent désormais.

Les assistants juridiques, par exemple, voient leurs tâches — lecture de contrats, synthèse de jurisprudences, rédaction de notes — exécutées en quelques secondes par des outils comme ChatGPT. 

Dans son rapport de mars 2023, OpenAI identifie ce métier comme l’un des plus exposés à l’automatisation par les modèles de langage. À mesure que les IA gagnent en précision, la valeur de l’intervention humaine diminue.

Même constat dans les métiers du contenu. Selon une étude du Forum Économique Mondial (Future of Jobs Report 2023), 83 millions d’emplois devraient être supprimés d’ici 2027 dans le monde, en partie à cause de l’automatisation générée par l’IA. 

Les rédacteurs web, journalistes ou publicitaires sont déjà concurrencés par des machines capables de produire des textes clairs, cohérents et publiables à la chaîne.

Le monde du code n’échappe pas à cette vague. Le rapport de Goldman Sachs, publié en mars 2023, va plus loin : 300 millions d’emplois à temps plein pourraient être impactés par l’automatisation dans le monde, dont une grande partie dans les métiers du développement informatique. 

Aujourd’hui, une IA peut coder, corriger, traduire et déboguer en un temps record. Ce qui était autrefois un savoir rare devient une compétence partagée… par les machines.

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La comptabilité, longtemps perçue comme un bastion de stabilité, est aujourd’hui fragilisée. Le FMI, dans un billet publié en janvier 2024, estime que 60 % des emplois dans les pays développés, dont la France, seront affectés par l’IA. 

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Le métier de comptable, structuré autour de règles précises et de tâches répétitives, fait partie des premières cibles. L’IA gère déjà les notes de frais, la trésorerie et les rapports de gestion avec une efficacité redoutable.

L’éducation est aussi concernée. Certains établissements expérimentent déjà des IA pédagogiques capables de corriger des devoirs, d’expliquer des concepts et de proposer des parcours personnalisés. Mais apprendre n’est pas seulement transmettre. Le lien humain, l’intuition, l’attention à l’élève échappent encore à la machine. Pour le moment.

Quant aux analystes financiers, ils subissent une pression croissante de l’automatisation. Les algorithmes savent traiter d’immenses volumes de données, détecter des corrélations invisibles à l’œil humain et recommander des arbitrages. Là encore, l’IA devient plus qu’un outil : elle transforme la fonction elle-même.

Quand la main, le cœur et le jugement humain résistent à l’automatisation

Face à l’avancée de la machine, certaines professions tiennent bon. Non pas parce qu’elles sont technologiquement protégées, mais parce qu’elles mobilisent ce que l’IA ne sait toujours pas faire : agir dans le réel, créer du lien, prendre des décisions complexes.

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Les métiers manuels, trop souvent dévalorisés, deviennent les véritables bastions de résistance. Le dernier rapport d’OpenAI (2023) le confirme : les plombiers, électriciens, cuisiniers, peintres ou mécaniciens sont parmi les moins exposés au remplacement par l’IA. Leur savoir-faire repose sur le geste, l’adaptation, le contact avec la matière. Rien que les capteurs ne savent encore reproduire.

Dans les métiers du soin et de la relation, l’IA reste également en retrait. Une infirmière, un psychologue, un travailleur social ne se contentent pas de répondre à des requêtes. Ils écoutent, comprennent, réconfortent. Ces métiers ne sont pas juste techniques : ils sont profondément humains.

Enfin, il y a les professions de la décision. Politiques, dirigeants, stratèges naviguent dans un monde fait de dilemmes, de contradictions, de tensions. Une IA peut proposer des scénarios, jamais prendre une décision fondée sur des valeurs, des compromis ou une vision du bien commun. 


C’est peut-être là, dans ce mélange d’incertitude et d’intuition, que l’humain reste irremplaçable.

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