Quiet Quitting : tout savoir sur la démission silencieuse !

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Si le phénomène de la Grande Démission n'a pas été une déferlante en France, une nouvelle tendance semble, quant à elle, gagner de l'ampleur au sein des entreprises françaises : le quiet quitting ! De quoi parle-t-on ?

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Dans un monde professionnel en constante évolution, de nouvelles tendances émergent régulièrement, reflétant les changements dans l’organisation du travail et les attitudes des employés. Parmi ces phénomènes récents, le “Quiet Quitting”, ou “démission silencieuse” en français, a particulièrement retenu l’attention.

Cette pratique, qui consiste à se désengager mentalement de son travail tout en assurant le strict minimum requis, est devenue un véritable signe de ralliement pour ceux qui cherchent à ralentir la cadence effrénée du monde professionnel moderne. Mais qu’en est-il exactement de cette définition du Quiet Quitting ?

Dans cet article, nous explorerons en profondeur le concept de Quiet Quitting, ses origines et ses implications pour les employés et les entreprises. Nous commencerons par examiner comment ce phénomène est devenu un mouvement de résistance passive contre la culture du surengagement professionnel.

Ensuite, nous nous pencherons sur les signes révélateurs du Quiet Quitting, permettant ainsi aux managers et aux collègues de reconnaître cette tendance au sein de leur équipe. Cette analyse nous aidera à mieux comprendre les enjeux de la démission silencieuse et ses potentielles conséquences sur le monde du travail.

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#quietquitting : signe de ralliement de ceux qui veulent ralentir la cadence

Le hashtag est omniprésent sur les réseaux sociaux en France (des millions de vues sur TikTok). #quietquitting signale le désengagement progressif de certains employés qui préfèrent assurer le strict minimum pour équilibrer leur balance vie professionnelle / vie personnelle

Alors que, selon la DARES,  une démission est donnée toutes les quatre minutes depuis le début de l’année et que 42% des moins de 35 ans envisagent de quitter leur emploi, l‘on assiste, à défaut d’une Grande Démission, à une perte de sens du travail pour certains des salariés. Et le quiet quitting semble être, pour certains, une solution. 

Comme souvent, la tendance et le terme viennent d’Outre-Atalntique. Ainsi, le Guardian titrait le 12 août, «Quiet quitting, pourquoi faire le minimum au travail est devenu global». Puis le mouvement est arrivé en force en France cet été et le magazine Society #188, du 1er au 14 septembre 2022, vient de titrer : “Et si on ne retournait pas au travail ?” et ajoute : “deux ans et demi après le début de la pandémie, la place que l’on accorde au travail dans nos vies est de plus en plus remise en question. Simple passade, ou révolution profonde ?”

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Mais le malaise post-covid des salariés est encore bien plus ancien puisqu’en 2021, toujours sur TikTok, était déjà apparu le hastag #tangping en Chine, signifiant littéralement «rester allongé». Comme expliqué par Le Figaro : “rapidement censuré par les autorités, il appelait à rejeter les attentes liées à la productivité, en somme, ne plus se donner corps et âme au travail.”

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Quels sont les signes du quiet quitting ? 

Les partisans du “quiet quitting” sont des employés qui remettent en question la notion selon laquelle le travail devrait être le centre de notre existence et primer sur tous les autres aspects de la vie. Ils rejettent l’idée que chaque salarié doit constamment se surpasser dans ses fonctions. Souvent, ces individus ont été victimes d’épuisement professionnel et se sentent désinvestis de leur entreprise, fréquemment en raison d’un manque de reconnaissance.

En réponse à cette situation, ils choisissent non pas de quitter leur emploi, mais plutôt de réduire leur rythme de travail afin de préserver leur bien-être mental.

Cette forme de désengagement discret se manifeste de diverses manières : adhérer strictement aux horaires de travail et décliner toute heure supplémentaire, se limiter rigoureusement aux tâches définies dans leur contrat, cesser de répondre aux courriels en dehors des heures de bureau, ne plus offrir d’assistance supplémentaire aux collègues, et refuser des responsabilités ou des missions qui dépassent le cadre de leur fiche de poste.

L’objectif n’est pas de démissionner, mais plutôt de prendre du recul par rapport à un travail qui, pour certains, occupe une place disproportionnée dans leur vie. Loin d’être une attitude désinvolte, le “quiet quitting” reflète une aspiration mondiale à redéfinir l’engagement professionnel, avec pour mot d’ordre : “Non au stress, oui à la santé mentale”. Cette tendance traduit un désir de rééquilibrer la relation entre vie professionnelle et personnelle, en mettant l’accent sur la santé mentale plutôt que sur une productivité excessive.

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