Pourquoi recourir à une prestation PCRH en tant que TPE/PME ?

Pourquoi recourir à une prestation PCRH en tant que TPE/PME ?
Elodie Schaller

Cet article présente les avantages du dispositif de Prestation de Conseil en RH pour les entreprises de moins de 250 salariés. Conformité légale, expertise et gains de temps, foncez !

La Prestation de Conseil en Ressources Humaines (PCRH) est un dispositif financé, en tout ou partie, par les OPCO et les DREETS. Destiné aux entreprises de moins de 250 salariés, elle leur permet de structurer une politique RH adaptée à leur activité.

Les thématiques couvertes sont larges puisque l’on peut y retrouver du recrutement, de la RSE, de la formation ou encore du dialogue social. C’est un véritable accompagnement personnalisé, par un professionnel de la gestion du capital humain.

À travers cet article, nous allons voir pourquoi il y a un tel engouement autour de cette prestation.

Un rituel de conformité

Chaque intervention PCRH démarre par un audit 360° de l’entreprise. Cet audit permet, d’une part à l’entreprise, de capitaliser sur ses points forts. En effet, les connaître permet de pérenniser les bonnes pratiques afférentes, puisque le but n’est effectivement pas de modifier ce qui fonctionne déjà. D’autre part, le rapport soulèvera également les axes d’amélioration.

Il s’agira ensuite pour l’entreprise d’y remédier, afin de garantir sa conformité. Certaines non-conformités sont connues des entreprises, mais pas traitées par manque de compétences et/ou de ressources. Pour d’autres, c’est une réelle révélation par manque de connaissances RH.

Suite à cet audit initial, l’entreprise est en capacité de valider la thématique à couvrir en priorité par le biais de la prestation PCRH. Ce choix peut-être dicté par plusieurs raisons, du risque contentieux à la mise en place d’une stratégie d’entreprise. En découle alors un plan d’action détaillé. Il servira de feuille de route à l’expert désigné et aux parties prenantes intégrées au projet. Bien construit, il montrera aussi les jalons de la mission et les livrables fournis à l’entreprise.

Entretien annuel : 10 pièges à éviter

L’entretien annuel a mauvaise réputation. Pour y remédier, notre partenaire Lucca a élaboré un guide qui détaille 10 leviers pour améliorer son efficacité. Ce guide vous propose des conseils pratiques de la préparation au plan d'action concret en exploitant les résultats des entretiens.

Je télécharge

Dans certains cas, le nombre de jours alloués ne permet pas de traiter plusieurs non-conformités au cours d’une même prestation. Aidée de l’expert, l’entreprise devra choisir quel sujet est prioritaire pour elle.

Dans les faits, une fois la mise en relation effectuée, rien n’empêche ensuite de continuer à collaborer avec le consultant. Cela pourra s’envisager sous la forme d’une prestation commerciale.

Abonnez-vous à la newsletter de Culture RH et recevez, chaque semaine, les dernières actualités RH.


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

Bénéficier d’une expertise externe à l’entreprise

Le consultant RH en charge de la mission pourra intervenir pour sécuriser un processus RH existant. Dans ce cas, il s’appuiera sur les éléments déjà en possession de l’entreprise et validera leur faisabilité d’un point de vue RH (cadre légal, convention…).

Le consultant peut également avoir pour mission de définir, voire déployer, une nouvelle stratégie RH.

Dans les deux cas, son regard extérieur à l’entreprise sera un atout de taille.

Premièrement, cela apportera un regard neuf et macro, sans oeillères ni routine. En effet, il ne souhaite que le meilleur pour l’entreprise et proposera tout le panel de solutions possibles, sans se mettre de freins.

Deuxièmement, son habitude de jongler entre les activités lui permet de connaître les pratiques actuelles du marché. Cela permettra à l’entreprise de se tenir à jour face à ses concurrents, dans le respect de l’attente de ses collaborateurs.

Enfin, une solution proposée par une tierce partie a souvent davantage l’adhésion des collaborateurs et des syndicats. C’est encore plus vrai lorsque le dialogue social interne est fébrile.

Advertisements

À lire également :

Assurer un gain de temps

D’une durée de 5 à 8 jours dans la majorité des cas, la prestation PCRH est un condensé de stratégique et d’opérationnel.

Ce format oblige à rester focus sur l’objectif de la mission. Il évite les pertes de temps inutiles. En effet, l’entreprise doit prendre des décisions rapidement et veiller à ce que les choses progressent vite.

Puisque l’avancement est liée à la disponibilité du consultant, l’entreprise est obligée de respecter le planning validé pour ne pas remettre en cause l’ensemble de la prestation. Un bon moyen de ne pas procrastiner indéfiniment !

Si les premiers résultats ne sont pas toujours visibles au départ du consultant, il n’en est rien. La stratégie est validée et implantée, en tout ou partie. L’expert n’est pas là pour faire, mais pour catalyser les ressources en présence. Un véritable chef d’orchestre en quelque sorte. Il doit mobiliser les parties prenantes pour faire vivre le projet (surtout quand il ne sera plus là).

Encore une fois, l’intervention d’une personne extérieure, reconnue dans son métier, peut permettre de débloquer certaines situations traversées par l’entreprise. La motivation et l’engagement des collaborateurs n’en ressortiront que grandis.

Assurer un gain financier

En fonction de la taille de l’entreprise, la prestation PCRH peut être en partie ou totalement financée par des aides extérieures (OPCO, DREETS). C’est une réelle aubaine financière pour les TPE/PME afin de bénéficier de l’accompagnement d’un professionnel des métiers RH.

Bien souvent, l’absence de réelle fonction RH dans ces structures repose sur une vision erronée de l’importance de ce métier et une problématique budgétaire.

Si l’argent n’est pas la principale motivation, cette prestation permet également de s’entourer d’une expertise pointue sur une thématique bien ciblée. Dans certaines problématiques, une intervention courte et ciblée permet de régler l’affaire, sans être obligé, pour l’entreprise, d’embaucher une ressource supplémentaire. Se poserait déjà la question du motif de recrutement dans le cas d’un CDD par exemple, mais également le coût financier qui n’est pas forcément plus intéressant.

En effet, un prestataire extérieur peut sembler coûter plus cher en termes de facturation. Mais si on calcule l’ensemble des frais annexes (prime de précarité et indemnité congés, coûts administratifs…), est-ce réellement le cas ? Dans le cadre d’une prestation commerciale, les tenants et les aboutissants sont en général simplifiés par rapport à une relation salariale classique.

En conclusion

En somme, les prestations de conseil en ressources humaines offrent un soutien externe précieux qui peut aider les TPE/PME à optimiser leurs pratiques RH, à rester conformes aux réglementations et à améliorer la gestion de leurs employés, ce qui peut avoir un impact significatif sur leur succès à long terme.

Alors n’attendez plus, contacter directement votre OPCO et/ou votre DREETS pour voir si vous êtes éligible à ce dispositif !

Idéalement, la demande s’effectue en début d’année, lorsque les enveloppes budgétaires sont encore pleines. D’ailleurs, si vous travaillez déjà avec un consultant RH, n’hésitez pas à vérifier s’il est référencé par votre OPCO pour ce type de prestation. Il n’y a pas de contre-indications à ce sujet.

À lire également :

Partager l'article

Elodie Schaller

Diplômée d'une école de commerce dans le domaine de la gestion d'entreprise, j'ai pu exercer des postes RH à responsabilités principalement dans le domaine de l’Industrie automobile, au sein de grands groupes internationaux mais aussi de PME locales, dans des contextes à forts enjeux sociaux. Je me considère comme une véritable Business Partner, avec la volonté de prendre en considération les aspects humains et financiers de l’entreprise, pour un résultat gagnant-gagnant.