Une indépendance financière attendue par les étudiants
L’Apec vient de publier une étude inédite qui révèle comment les étudiant.e.s du supérieur envisagent leur future vie professionnelle.
Pour beaucoup, l’entrée dans la vie active est à la fois une étape cruciale et un sujet de préoccupations. Des résultats qui traduisent une dualité entre l’appréhension et l’enthousiasme qui caractérise la génération Z.
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Je télécharge le guideTout d’abord, les étudiant.e.s sont motivés par l’accès à l’indépendance financière, cité comme la première raison d’entrer dans la vie active (52 %). Ils cherchent aussi à contribuer positivement à la société et à développer de nouvelles compétences, avec 43 % désireux de continuer à apprendre et 40 % motivés par l’idée de se sentir utiles dans leur emploi futur.
Pour beaucoup, le travail est vu comme un retour sur investissement de leurs études et une opportunité d’autonomie.
Si l’inquiétude est palpable, une vision plus positive émerge aussi : le monde du travail est perçu comme stimulant (70 %), innovant (64 %) et coopératif (63 %), surtout par ceux ayant déjà une première expérience professionnelle, comme les alternant.e.s.
Enfin, plus de 70 % des étudiant.e.s souhaitent que leur travail occupe une place importante dès le début de leur carrière.
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Un monde professionnel jugé comme particulièrement injuste par les étudiants
Les résultats de l’étude montrent également que les étudiant.e.s perçoivent le monde du travail comme particulièrement injuste et redoutent une entrée difficile sur le marché de l’emploi.
Près d’un étudiant sur deux (48 %) s’inquiète de la difficulté à décrocher un emploi après ses études et craint que ce dernier ne réponde pas à ses aspirations. Cette crainte est exacerbée par la vision d’un environnement compétitif (85 %) et perçu comme injuste par 67 % des étudiant.e.s.
Les inquiétudes des étudiant.e.s se concentrent sur plusieurs points clés liés aux conditions de travail. Parmi les préoccupations les plus citées figurent une rémunération jugée insuffisante (37 %), une pression trop importante (37 %), une charge de travail excessive et un mauvais équilibre entre vie professionnelle et personnelle (29 %).
En outre, 27 % redoutent de ne pas trouver de sens ou d’épanouissement dans leur futur emploi, et certains craignent même que le métier choisi ne leur plaise pas (27 %).
Cette perception négative du monde professionnel est également alimentée par un sentiment de manque de reconnaissance de la part des entreprises.
Plus de la moitié des étudiant.e.s (51 %) estiment que les entreprises ont une mauvaise image de la génération Z, 52 % pensent qu’elles ne leur donnent pas facilement leur chance, et 47 % redoutent une mauvaise intégration.
Cette ambivalence entre motivation et inquiétude semble également liée à une connaissance limitée du monde du travail.
Il est donc primordial, afin d’intégrer au mieux la Gen-Z dans le monde du travail, de prendre en compte, dès l’onboarding, ces inquiétudes, et ainsi de les rassurer.
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