Sur quels critères les salariés choisissent-ils leur employeur ?

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Qu’est-ce qu’un salarié attend de son entreprise aujourd’hui ? Un salaire élevé, de la reconnaissance, des bonnes conditions de travail ou les trois en même temps ?

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De l’importance de veiller à l’évolution de carrière

Le Groupe Randstad publie la 15ème édition de son étude sur les critères d’attractivité des entreprises en 2024. Cette enquête révèle les motivations principales des travailleurs français dans le choix de leur employeur.

comment choisit-on son employeur en 2024 ?

En 2024, le salaire demeure la principale préoccupation des travailleurs français. Près de 43% des salariés affirment qu’une rémunération insuffisante face au coût de la vie constitue le principal motif pour changer d’employeur.

Cette tendance persiste par rapport à 2023, montrant l’importance constante du salaire dans les choix professionnels. Les employeurs sont donc fortement incités à réévaluer leurs politiques salariales pour rester compétitifs sur le marché de l’emploi. 

En outre, 58% des employés ont reçu une compensation partielle ou totale pour l’inflation, mais 37% n’ont rien perçu, ce qui les rend plus enclins à quitter leur poste. Cette inégalité de traitement crée un sentiment d’injustice et de frustration parmi les travailleurs, ce qui peut entraîner une augmentation du turnover et une baisse de la motivation.

L’équilibre entre vie professionnelle et personnelle est également crucial pour les travailleurs en 2024. En effet, 32% des salariés envisagent de quitter leur emploi en cas de déséquilibre, avec les millennials y accordant une importance particulière (34%).

Ce besoin de flexibilité et de respect des temps de vie devient un critère essentiel pour attirer et retenir les talents. Les entreprises qui négligent cet aspect risquent de voir leurs employés chercher des opportunités ailleurs. 

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Autre critère de choix à prendre en compte : l’évolution : plus d’un quart des salariés (28%) estiment que leur employeur ne leur offre pas suffisamment de possibilités d’évolution de carrière.

Cette situation pousse 32% de ces salariés à envisager de quitter leur entreprise, contre 19% pour ceux bénéficiant d’un soutien à la progression. Les employeurs doivent donc investir dans des programmes de développement professionnel et offrir des opportunités claires de progression pour répondre à ces attentes.

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Gen Z et IA : les défis de la technologie

La génération Z accorde une importance particulière à l’équité au travail, ce qui représente un défi majeur pour les employeurs. Environ 49% de cette génération se considère comme faisant partie d’une minorité, contre 31% pour l’ensemble des générations. Cette perception élevée de la diversité reflète une sensibilité accrue aux questions d’inclusion et d’équité au sein des organisations. 

Les jeunes travailleurs de la Gen Z sont particulièrement attentifs à la manière dont les entreprises gèrent la diversité et l’inclusion, ce qui peut influencer leur décision de rejoindre ou de rester dans une entreprise. 

De plus, 40% des jeunes de la Gen Z ont rencontré des obstacles dans leur carrière en raison de leur identité, soulignant l’importance pour les entreprises de mettre en place des politiques d’Équité, Diversité et Inclusion (ED&I) transparentes et concrètes. Les employeurs doivent ainsi adopter des mesures proactives pour promouvoir un environnement de travail inclusif et équitable, afin de répondre aux attentes de cette génération.

L’intelligence artificielle (IA) représente également un défi majeur pour les employeurs et les employés en 2024. Près d’un salarié sur sept utilise régulièrement l’IA au travail, avec 25% de la Gen Z l’utilisant contre moins de 9% chez les générations X et baby boomers. Cette différence générationnelle dans l’adoption de l’IA montre un fossé technologique qui pourrait s’élargir si les entreprises ne prennent pas des mesures appropriées. 

68% des baby boomers n’ont jamais utilisé l’IA, tout comme 32% de la Gen Z. Cette réticence ou manque d’accès à l’IA peut limiter l’efficacité et la compétitivité des entreprises. Les employeurs doivent donc encourager l’adoption de l’IA et fournir des formations adaptées pour accompagner tous les collaborateurs dans cette transition technologique, afin d’éviter que certains ne soient laissés de côté. 

Offrir des opportunités de formation continue et de requalification pour l’utilisation de l’IA peut aider à combler ce fossé et à assurer une intégration harmonieuse de la technologie dans tous les aspects du travail.

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