Jeunes actifs et recrutement : le salaire, toujours numéro 1 ?
Selon la dernière étude d’iCIMS, éditeur de logiciel SaaS de recrutement, les priorités des jeunes actifs en matière de recherche d’emploi ont évolué.
Il fut un temps où le salaire était le critère le plus important pour choisir un emploi. Aujourd’hui, il ne fait plus l’unanimité parmi les jeunes actifs. Selon l’étude, près de 7 personnes sur 10 postuleraient à une offre d’emploi sans information sur la rémunération.
Bien que 34,5% d’entre eux soient encore influencés par le salaire, d’autres facteurs gagnent en importance, notamment les avis sur l’entreprise (28%) ou les vidéos de témoignages d’employés (20,5%).
Entretien annuel : posez les bonnes questions !
Rituel managérial attendu par certains collaborateurs (58%) mais redouté par d’autres (41%) : la période des entretiens annuels approche à grands pas. Il est temps de remettre à jour la trame utilisée pour tirer le meilleur parti de cet échange privilégié. Afin de vous aider, Javelo by Tellent vous propose une liste de 180 questions pour vos entretiens et évaluations - Ce guide, à télécharger gratuitement, vous est proposé par notre partenaire Tellent.
Je télécharge le guideToutefois, les attentes salariales restent significatives. Environ 60% des jeunes actifs espèrent un salaire compris entre 30 000 et 40 000 euros brut annuels pour leur premier emploi à plein temps. Certains visent plus haut, mais une part notable (12,9%) accepterait un salaire inférieur à 25 000 euros annuels.
S’il est clair que le salaire reste important, il n’est plus l’unique moteur de décision.
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La flexibilité, un “must have” pour les jeunes actifs
C’est la flexibilité qui est devenue une exigence incontournable pour les jeunes actifs, un phénomène accéléré par la pandémie de COVID-19. Depuis le covid, la généralisation du télétravail est une réelle requête des collaborateurs.
L’étude révèle que pour 40% des jeunes interrogés, la flexibilité et la possibilité de travailler en hybride sont les critères prioritaires lors de la recherche d’un emploi. En effet, les jeunes actifs recherchent une plus grande liberté dans l’organisation de leur temps de travail et ne sont plus disposés à être présents au bureau cinq jours sur sept.
La majorité préfère des processus de recrutement plus rapides, reflétant leur besoin de réactivité et d’efficacité dans un monde professionnel de plus en plus digitalisé.
83% des jeunes diplômés s’inquiètent des perspectives d’embauche à l’issue de leurs études, ce qui les pousse à valoriser les conditions de travail et la sécurité de l’emploi autant, sinon plus, que le salaire.
« Il est de plus en plus dur de fidéliser les collaborateurs pour les faire rester plusieurs années dans l’entreprise. C’est aujourd’hui un des plus gros enjeux des DRH et c’est une de mes priorités également. Le bien-être des collaborateurs est un des meilleurs leviers pour cela. »
Amandine Reitz, DRH d’iCIMS Europe
Les jeunes actifs privilégient donc aujourd’hui des conditions de travail qui s’adaptent à leurs modes de vie, plutôt que de se laisser séduire uniquement par une rémunération élevée.
Les employeurs doivent donc s’adapter à ces nouvelles attentes pour attirer et retenir ces talents sur le marché de l’emploi.
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