Un désengagement global du travail en 2024 ?
L’engagement au travail reste un défi majeur pour les entreprises françaises.
Selon l’étude « State of the Global Workplace » de Gallup, seulement 13% des salariés européens se déclarent engagés dans leur travail, une situation préoccupante comparée à d’autres régions du monde, comme l’Amérique du Nord (33%) ou l’Asie du Sud-Est (26%).
À l’échelle mondiale, ce désengagement touche 77% des salariés, coûtant 8,9 milliards de dollars à l’économie globale.
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Je télécharge le guideEn France, le taux d’engagement stagne à 7%, illustrant un besoin urgent d’initiatives de la part des entreprises pour améliorer cette situation.
L’année 2024 marque un tournant pour les entreprises : il devient crucial de repenser l’engagement des salariés en tenant compte des nouvelles attentes, particulièrement celles des jeunes actifs.
Offrir un cadre de travail dynamique, des perspectives claires d’évolution et cultiver une communication ouverte sont désormais des impératifs. Les organisations doivent répondre aux attentes de toutes les générations pour réussir à motiver leurs équipes et à garantir leur fidélité sur le long terme.
En investissant dans des pratiques modernes et innovantes, elles pourront créer un environnement de travail plus productif et épanouissant pour tous.
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Pourquoi les jeunes se désengagent-ils au travail ?
Le désengagement des jeunes actifs semble particulièrement préoccupant.
Selon une récente étude de Robert Walters, 42% des jeunes diplômés se déclarent désengagés, avec pour principal motif le manque d’intérêt pour leurs missions (35%). Les jeunes recherchent du sens, un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, et des perspectives d’évolution, souvent absentes dans les structures actuelles.
95% estiment également que leur entreprise n’en fait pas assez pour renforcer leur engagement, souhaitant davantage d’opportunités d’évolution, des améliorations de rémunération et des initiatives de bien-être.
Malgré des efforts pour instaurer télétravail et flexibilité, ces mesures semblent insuffisantes face à des attentes qui vont bien au-delà. Pour les jeunes, se sentir valorisés et impliqués est essentiel pour rester motivés.
Les jeunes actifs, réellement désengagés ?
Une autre étude semble contredire celle de Robert Walters. En effet, selon l’APEC, les jeunes actifs sont en réalité aussi investis que leurs aînés.
78% des moins de 30 ans se disent prêts à fournir plus d’efforts en période de forte activité, et plus de 50% seraient volontaires même sans compensation financière. Ils attendent surtout de la visibilité sur les projets de leur entreprise et des moyens de progresser.
D’autre part, ils respectent majoritairement l’autorité : 40% « déclarent accepter par principe les décisions de leur hiérarchie et 43 % les appliquer à partir du moment où ils les comprennent, sans nécessairement avoir besoin d’être d’accord. » Engagés, ils le sont surtout s’il y a une réciprocité des échanges, valeur importante pour les jeunes actifs;
Toutefois, leur perception du télétravail comme frein à leur évolution professionnelle, par crainte de manquer des opportunités, souligne la nécessité pour les RH d’adapter leurs pratiques pour répondre à ces nouvelles exigences.
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