Marché de l’emploi 2024 : plus ou moins favorable aux candidats ?

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À quoi va ressembler le marché de l’emploi français en 2024 ? Le rapport de force entre entreprises et candidats sera-t-il toujours aussi fort ?

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Retour à la normale du taux d’emplois vacants

Le Hiring Lab, département de recherche économique de la plateforme de recrutement Indeed, a analysé les données existantes et en a dégagé les principales tendances qui marqueront le paysage économique de l’emploi en France au cours de l’année à venir.

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Il en ressort que le taux de postes non pourvus, qui avait connu une hausse significative depuis 2021, commence à redescendre vers la fin de 2023, retrouvant son niveau d’avant-crise, amorcé avec la baisse du chômage en 2015. 

La Dares souligne un changement progressif dans les défis auxquels les entreprises doivent faire face : les contraintes liées à l’offre (main-d’Å“uvre, approvisionnement), exacerbées ou apparues pendant la pandémie, cèdent peu à peu la place à des contraintes de demande, conséquences du ralentissement actuel de l’activité économique. 

Les difficultés sans précédent en matière de recrutement, rencontrées depuis la levée des confinements, tendent donc à diminuer, annonçant un retour à la normalisation du marché de l’emploi.

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Ralentissement notable de la recherche de personnel par les entreprises

D’après les sondages de conjoncture effectués par l’Insee en novembre 2023, un sentiment de prudence prévaut parmi les dirigeants d’entreprises concernant 2024. 

Particulièrement dans le secteur industriel, l’indice de confiance se trouve en dessous de la moyenne historique, impacté négativement par des prévisions de recrutement peu encourageantes. 

Cette tendance est également observable dans le secteur des services, où, malgré un indice conforme à la normale historique, les prévisions de recrutement exercent une pression négative, à l’instar du secteur industriel. 

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Dans ces domaines, bien que les problèmes de recrutement s’atténuent légèrement, ils restent plus prononcés qu’avant la crise sanitaire de 2020.

Chômage stagnant et vieillissement de la population active

Le chômage ne connaît plus de baisse significative. Après une période de déclin depuis début 2021, il se stabilise à 7,4% au troisième trimestre. Il avait légèrement baissé auparavant, atteignant 7,1% au premier trimestre.

Les demandeurs d’emploi s’adaptent progressivement. Ils acceptent plus rapidement les offres d’emploi. La durée moyenne d’inscription à Pôle emploi a diminué, passant de 360 jours au premier trimestre 2022 à 313 jours.

Cependant, cette durée reste supérieure à celle de 2008. À cette époque, elle était de 221 jours, pour un taux de chômage identique. Le “halo du chômage”, incluant ceux hors du marché du travail, reste important. Il concerne environ 2 millions de personnes.

Le vieillissement de la population active pose un nouveau défi. Avec la réforme des retraites d’avril 2023, l’âge de départ passe de 62 à 64 ans. Cela impacte le volume et la structure de la population active.

La population active pourrait croître entre 100 000 et 125 000 personnes par an jusqu’en 2029. Auparavant, cette croissance était de 70 700 personnes en moyenne par an. Le vieillissement de cette population s’accélère également.

Ainsi, la conjoncture devient moins favorable pour les chercheurs d’emploi. Avec plus de personnes actives et moins de création d’emploi, les défis s’intensifient.

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