La Gen Z, moteur de l’apprentissage intergénérationnel de l’IA

Une adoption accélérée grâce aux plus jeunes

L’essor de l’intelligence artificielle dans les entreprises ne se résume pas à un phénomène technologique. Il entraîne une transformation profonde de l’organisation du travail. Dans ce contexte, la Génération Z s’impose comme un véritable catalyseur d’adoption.

Selon une récente étude d’International Workplace Group, près de deux tiers des jeunes employés (59 %) aident leurs collègues plus âgés à utiliser l’IA.

Cet accompagnement direct illustre une nouvelle forme de collaboration intergénérationnelle où les rôles sont parfois inversés. Les juniors deviennent les mentors numériques de leurs aînés, favorisant une montée en compétences inclusive.

Cette dynamique n’est pas marginale : 86 % des salariés estiment que l’IA les aide à accomplir leurs tâches plus efficacement. L’impact se mesure aussi en temps gagné.

En moyenne, les outils d’IA permettent d’économiser 55 minutes par jour, soit l’équivalent d’une journée entière de productivité supplémentaire par semaine. Le bénéfice est double : optimiser les performances tout en renforçant le lien entre générations.

Pour les collaborateurs seniors, cette transmission représente une opportunité concrète. Elle évite le risque de rester en marge des innovations et permet de valoriser leur expertise métier.

Pour les plus jeunes, c’est l’occasion d’affirmer leurs compétences et d’accélérer leur carrière : 87 % des salariés de la Gen Z déclarent que l’IA agit comme un véritable accélérateur professionnel.

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L’intergénérationnel, levier stratégique pour les RH

Au-delà des gains individuels, la diffusion de l’IA génère des résultats collectifs. Plus de 82 % des cadres supérieurs estiment que les innovations introduites par les plus jeunes ont débloqué de nouvelles opportunités commerciales.

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Ce chiffre souligne que la contribution de la Gen Z ne se limite pas à la technique. Elle a un effet direct sur la performance et sur la compétitivité globale de l’entreprise.

Dans les environnements hybrides, le rôle de l’IA est encore plus marqué. 69 % des travailleurs à distance affirment qu’elle facilite le travail collaboratif.

Les bénéfices cités vont d’une meilleure préparation des réunions (46 %) à un suivi plus efficace après celles-ci (36 %). Grâce à ce cadre, les échanges intergénérationnels gagnent en fluidité et en efficacité.

Pour les services RH, encourager ce type de collaboration est une opportunité stratégique. Il s’agit d’organiser des temps de partage, d’instaurer des binômes entre juniors et seniors, ou encore de valoriser les initiatives des plus jeunes.

Deux tiers des membres de comités exécutifs affirment que les compétences IA de leurs collaborateurs les plus jeunes ont amélioré la productivité de leur département. Ce constat démontre que l’enjeu dépasse la simple formation technique : il touche à la transformation culturelle de l’entreprise.

Mark Dixon, Fondateur et PDG d’IWG, résume ainsi cette mutation :

“Ces gains de productivité significatifs rendus possibles par l’IA contribuent à créer des équipes plus connectées et agiles, prêtes pour l’avenir du travail.

Les jeunes générations jouent un rôle central en partageant leurs compétences numériques avec leurs collègues, ce qui améliore la performance et ouvre de nouvelles perspectives commerciales.”

Les chiffres confirment également que cette coopération réduit les écarts générationnels. La moitié des salariés interrogés considèrent que l’IA contribue à rapprocher les âges, en créant des passerelles d’apprentissage mutuel.

Ainsi, l’intergénérationnel devient bien plus qu’un concept managérial : il s’incarne dans la pratique quotidienne des équipes.

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