Compétences sur CV : les plus populaires et les plus “inventées”

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Le CV reste l’outil phare d’un processus de recrutement. Mais quelles sont les compétences les plus populaires sur les CVs ? Et quelles sont celles sur lesquelles les candidats mentent le plus ?

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Compétences sur CV populaires en France : l’autonomie, le permis B et l’esprit d’équipe

D’après une étude menée par Zety sur plus de 17 millions de CV créés entre août 2023 et août 2024, certains mots-clés reviennent systématiquement dans les candidatures françaises. Cette analyse, menée à l’échelle internationale, met en lumière les priorités du marché français, en comparaison avec d’autres pays comme les États-Unis, l’Allemagne ou l’Italie.

En tête du classement, l’esprit d’équipe est la compétence la plus mentionnée par les candidats français, avec 7 676 occurrences. Cette popularité traduit un attachement fort aux dynamiques collectives et à la capacité de collaborer efficacement, notamment dans un contexte de plus en plus tourné vers le travail hybride.

L’autonomie, citée 6 620 fois, illustre quant à elle un trait culturel distinctif. Les recruteurs français valorisent la capacité à avancer sans encadrement constant, une attente moins marquée chez leurs homologues internationaux. Cette compétence est souvent synonyme de maturité professionnelle, un atout clé dans les environnements agiles.

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Enfin, la présence du permis B parmi les dix premières compétences (3 715 occurrences) rappelle une spécificité française : la mobilité reste un critère d’employabilité important. Dans de nombreux secteurs, pouvoir se déplacer rapidement est un avantage non négligeable, notamment en dehors des grands centres urbains.

Face à ces tendances, les recruteurs doivent rester attentifs à la pertinence de ces compétences. Si elles sont populaires, leur signification réelle peut varier selon les contextes de travail, les secteurs d’activité et le profil des candidats.

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Quelles compétences sur CV sont le plus souvent “inventées” ?

Mentir sur son CV ? Une pratique plus courante qu’on ne l’imagine. D’après une étude menée par Preply, 55 % des candidats reconnaissent avoir déjà falsifié ou modifié des informations sur leur parcours. Un chiffre qui interroge les recruteurs sur la fiabilité des compétences mentionnées.

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Les compétences techniques sont parmi les plus souvent “inventées”. Ainsi, 7 % des candidats disent avoir prétendu maîtriser un logiciel ou un outil qu’ils ne connaissaient pas réellement. Ce type de mensonge, difficile à repérer à la lecture d’un CV, peut pourtant poser de vrais problèmes une fois en poste, en particulier sur des fonctions techniques.

Les compétences linguistiques sont aussi régulièrement surévaluées. Ajouter une formation d’anglais fictive ou revendiquer un niveau avancé sans réelle pratique fait partie des ajustements fréquents. Là encore, la tentation est grande de se conformer aux attentes, mais les risques de décalage avec la réalité sont élevés dès les premiers échanges en anglais.

Plus subtils, d’autres candidats gonflent leurs responsabilités passées : 9 % ont exagéré leurs missions ou managé virtuellement une équipe. Ces ajustements visent à donner une impression de leadership ou d’expérience senior, parfois à tort.

Enfin, la pression du marché pousse certains à transformer une école modeste en établissement prestigieux, ou à revendiquer une certification jamais obtenue. Ces maquillages peuvent sembler anodins, mais ils sont risqués en cas de vérification ou de test technique.


Pour les RH, l’entretien reste une étape cruciale pour évaluer la véracité des compétences. Croiser les expériences avec des cas concrets, des mises en situation ou des tests permet de lever les doutes, tout en misant sur une relation de confiance dès le début du recrutement.

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