Les 5 grands styles de management

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Quel style de management est le plus adapté pour vous, votre équipe et votre organisation ? Est-il possible de réaliser un mix ? Dans cet article découvrez les 5 grands styles de management !

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Le management est plus qu’une simple discipline, c’est tout un art ! Et si depuis les années 60, et la définition du psychologue Rensis Likert, on distingue 4 grands styles de management allant du plus directif au plus collaboratif, un cinquième style s’est peu à peu fait une place au sein des entreprises.

Très différents les uns des autres, ces cinq grands styles de management permettent de répondre aux besoins et aux spécificités de chaque entreprise. Parmi eux, nous comptons le management directif, le persuasif, le participatif, le délégatif et le bienveillant.

Chacun d’eux présente des avantages et des risques, et peut convenir à différents contextes organisationnels. Il peut alors être compliqué pour un manager de se positionner sur l’un ou l’autre de ces styles de management.

Au sein de notre article, nous détaillerons ces styles de management afin que chaque manager puisse opter pour l’approche qui lui correspond le mieux ainsi qu’à son équipe et à son organisation.

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Le management directif

Qu’est-ce que le management directif ?

Le management directif est un management autoritaire qui repose exclusivement sur le manager. Il est celui qui prend les décisions, définit les objectifs, édicte les règles et veille à leur exécution.

Les principes du management directif sont l’exécution stricte des tâches et le respect de la hiérarchie.

Comment le mettre en place ?

Afin d’instaurer un management directif, il est essentiel de respecter un certain nombre d’étapes.

La première d’entre elles est de définir des règles claires et précises qu’il faudra communiquer aux membres de l’équipe. Dans un second temps, le manager devra fixer des objectifs mesurables à son équipe et surveiller régulièrement leur réalisation. Pour finir, le manager devra s’assurer de communiquer conformément à ce style de management, à savoir de façon descendante et directive.

Pour quel type d’entreprise ?

Le management directif s’exerce principalement dans des entreprises en crise ou qui nécessitent des prises de décision rapides.

Il convient également plus particulièrement aux entreprises des secteurs de l’industrie ou de la sécurité et plus généralement à toutes celles nécessitant le respect de process bien défini.

Quels sont les avantages de ce type de management ?

La mise en place d’un management directif favorise une exécution rapide des tâches ainsi qu’un contrôle permanent sur les résultats, qui permet la mise en œuvre immédiate d’actions correctives en cas de dérives.

Le management directif est un style de management qui contribue également à limiter les conflits entre managers et membres des équipes, grâce à l’absente d’ambiguïté dans cette relation.

Quels en sont les risques ?

Avec un management directif, les collaborateurs n’auront pas la possibilité de prendre des initiatives, ce qui limite grandement leur autonomie dans le poste et peut à terme entraîner une démotivation des collaborateurs.

Ce style de management est souvent perçu comme oppressif par les collaborateurs, ce qui entraîne alors un risque de turnover élevé.

Le management persuasif

Qu’est-ce que le management persuasif ?

Le management persuasif repose sur deux grands piliers : le dialogue et l’explication. Le rôle du manager est alors de convaincre ses équipes du bien-fondé de ses décisions. Pour y parvenir, le manager doit faire preuve de charisme et être en mesure de fédérer et de motiver ses équipes.

Comment le mettre en place ?

Le management persuasif ne peut être mis en place que s’il existe un climat de confiance au sein des équipes. Pour cela, l’instauration d’une communication ouverte est indispensable, ce qui permettra au manager d’argumenter ses décisions tout en associant les collaborateurs aux objectifs.

Afin de maintenir l’engagement des collaborateurs et assurer la bonne réalisation des objectifs, l’émission de feedback régulier est un prérequis indispensable.

Pour quel type d’entreprise ?

Le management persuasif est particulièrement adapté aux entreprises en croissance ou en phase de transformation qui nécessitent un engagement fort de la part des collaborateurs.

Il est généralement mis en œuvre au sein des PME.

Quels sont les avantages de ce type de management ?

Le management participatif favorise l’adhésion des collaborateurs et accentue leur motivation. Grâce au management participatif la communication interne est plus apaisée et efficace, ce qui contribue à la mise en place d’une culture de la coopération au sein de l’organisation.

Quels en sont les risques ?

Pour que ce style de management soit une réussite, le manager doit faire preuve de charisme et ne doit pas être remis en question par ses collaborateurs. Dans le cas contraire, son efficacité sera grandement remise en question et s’avérera chronophage.

Le management participatif

Qu’est-ce que le management participatif ?

Le management participatif repose sur une prise de décision collective, où le manager joue un rôle de facilitateur. Les collaborateurs sont directement et activement impliqués dans la définition des choix stratégiques de l’organisation.

Comment le mettre en place ?

Pour impliquer les collaborateurs dans cette prise de décision, il est nécessaire de leur laisser la parole. Pour ce faire, les entreprises peuvent organiser des réunions afin de les consulter avant toute prise de décision. Mais il ne suffit pas de les consulter pour qualifier le management de participatif, il faut également valoriser les idées des collaborateurs et intégrer leurs propositions au plan stratégique de l’organisation.

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La mise en place d’un management participatif s’accompagne d’une culture de la transparence et de la mise en Å“uvre d’un mode de travail collaboratif.

Pour quel type d’entreprise ?

Le management participatif se retrouve principalement au sein des startups et autres entreprises innovantes. Il convient également particulièrement aux équipes multiculturelles.

Quels sont les avantages de ce type de management ?

La diversité et la richesse des points de vue contribuent à l’amélioration de la qualité des prises de décision. Il s’agit d’un management qui favorise l’innovation et la créativité au sein des équipes. Il contribue également à renforcer l’engagement des collaborateurs et à accroître leur satisfaction au travail, réduisant ainsi l’absentéisme et le turnover des équipes.

Quels en sont les risques ?

La contrepartie de ce type de management est qu’il peut fortement ralentir le processus décisionnel. De même, sans un management qualitatif et de haute compétence, en mesure de gérer les divergences d’opinions, des conflits peuvent apparaître.

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Le management délégatif

Qu’est-ce que le management délégatif ?

Le management délégatif accorde aux collaborateurs une large autonomie dans l’organisation et la réalisation de leur travail. Avec ce style de management, le manager adopte une position de conseiller, laissant aux collaborateurs la possibilité de prendre les décisions qu’ils estiment juste afin de réaliser leurs objectifs.

Comment le mettre en place ?

Le management délégatif repose sur la confiance et l’autonomie des collaborateurs, mais pour cela, encore faut-il bien identifier les compétences des collaborateurs et les former si besoin afin de s’assurer que ces derniers occupent le bon poste et qu’ils soient en mesure de réaliser leurs tâches.

Outre le fait de s’assurer des compétences, le management délégatif requiert une définition claire des responsabilités et des objectifs, ainsi que la fourniture de l’ensemble des outils de travail et de communication permettant aux collaborateurs d’exercer leur fonction.

Si ce type de management suppose un minimum de contrôle, ce dernier ne doit pas être inexistant. Le manager doit trouver la bonne mesure entre autonomie et soutien aux collaborateurs.

Pour quel type d’entreprise ?

Le management délégatif convient particulièrement aux entreprises du secteur de la technologie et de l’univers créatif quel qu’il soit. Il requiert des collaborateurs expérimentés et autonomes.

Quels sont les avantages de ce type de management ?

En accordant une plus grande autonomie aux collaborateurs, le manager se libère du temps afin de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.

Cette confiance permet aux collaborateurs de stimuler leur autonomie et les responsabilise, favorisant ainsi leur bien-être au travail et leur engagement envers l’organisation.

Quels en sont les risques ?

Si le manager se montre « trop détaché Â» cela risque d’être perçu comme un abandon par les collaborateurs, ce qui aura alors l’effet inverse recherché.

De même, sans une définition claire des responsabilités et des objectifs, le management délégatif risque d’entraîner une désorganisation au sein des équipes et de nuire aux performances collectives.

Le management bienveillant

Qu’est-ce que le management bienveillant ?

Le management bienveillant place le bien-être des collaborateurs au centre des préoccupations. Il s’axe autour de trois piliers principaux qui sont : l’écoute, l’empathie et la reconnaissance.

Comment le mettre en place ?

Le management bienveillant doit s’articuler autour d’une communication qui soit à la fois authentique, mais aussi et surtout empathique. Cela requiert généralement la mise en œuvre de formations, tant pour les managers que pour les collaborateurs.

Des actions régulières de feedback, de mise en valeur des réussites et d’encouragement des collaborateurs font également partie des process à mettre en œuvre dans le cadre du management bienveillant.

Le management bienveillant se met également en place au travers d’action concrète afin d’améliorer les conditions de travail des collaborateurs (horaires flexibles, télétravail, etc.).

Pour quel type d’entreprise ?

Le management bienveillant peut être mis en place dans tout type d’entreprise.

Quels sont les avantages de ce type de management ?

Les principaux avantages du management bienveillant sont l’amélioration de la fidélité et de l’engagement des collaborateurs, la réduction des risques psychosociaux et plus généralement l’amélioration de la marque employeur.

Quels en sont les risques ?

Le principal risque de ce type de management vient du fait que les collaborateurs peuvent assimiler la bienveillance à une absence d’autorité et ainsi remettre en question les demandes de leur hiérarchie.

Les styles de management directif, persuasif, participatif, délégatif et bienveillant répondent chacun à des besoins spécifiques. Le choix du style de management doit être adapté au contexte, à la culture de l’entreprise et aux attentes des équipes. En combinant les avantages de ces approches, les managers peuvent développer un style hybride et flexible.

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