Rémunération globale 2024 : les salariés sont-ils satisfaits ?

Une rémunération globale qui ne satisfait pas

Selon une étude menée par SD Worx, seuls 30% des salariés français se déclarent satisfaits de leur rémunération globale. Près d’un tiers (31%) sont neutres, tandis qu’un autre tiers (30%) expriment leur insatisfaction. Ce constat met en lumière un défi majeur pour les entreprises en matière d’attractivité et de rétention des talents.

Le salaire reste le critère principal dans le choix d’un employeur pour 56% des salariés, mais aussi la première raison de départ. Pourtant, au-delà du salaire fixe, d’autres éléments comme les avantages sociaux influencent la perception des packages salariaux. Seuls 35% des salariés comprennent la valeur totale de leur rémunération, une méconnaissance amplifiée par un manque de transparence dans les politiques salariales.

Par ailleurs, 45% des salariés aimeraient pouvoir personnaliser leurs avantages sociaux. Cependant, seulement 15% des entreprises offrent cette flexibilité, illustrant un décalage entre les attentes des collaborateurs et les pratiques actuelles. 

« Il est essentiel que les entreprises réfléchissent attentivement à leur politique de rémunération. Pourtant, seule la moitié des organisations interrogées disposent d’un plan salarial stratégique », souligne Bruce Fecheyr-Lippens, Chief People Officer chez SD Worx.

Les salaires restent un facteur important dans le choix d’un employeur et jouent un rôle significatif dans la motivation et la satisfaction. C’est pourquoi il est important d’adapter votre politique de rémunération pour répondre autant que possible aux besoins uniques de chaque employé. En 2024, repenser les approches salariales pour les rendre plus justes et adaptées reste une priorité stratégique incontournable.

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Que veulent vraiment les salariés pour 2025 ? 

La rémunération globale ne se limite pas au salaire fixe. En France, les salariés bénéficient en moyenne de sept types d’avantages sociaux, un chiffre similaire à la moyenne européenne. Les pays comme la Belgique, la Slovénie et la Pologne se distinguent avec neuf avantages en moyenne, tandis que l’Italie, l’Espagne et le Danemark en proposent moins, avec cinq ou six types.

Les avantages les plus courants incluent le salaire fixe (81%), des horaires de travail flexibles (50%) et des journées de formation (39%). Cependant, les formations, bien que souvent proposées, arrivent loin dans les priorités des salariés, seulement 9% les citant comme souhait principal.

Ce paradoxe souligne, cette fois, l’importance d’adapter les programmes de développement aux attentes spécifiques des employés, car un plan de formation pertinent peut être une forte source de motivation.

Interrogés sur leurs attentes, 48% des salariés français privilégient un salaire fixe, mais d’autres éléments montent en puissance. Des jours de congé supplémentaires sont plébiscités par 35%, tandis que 29% souhaitent des horaires flexibles ou des chèques cadeau. 

Côté employeurs, 32% offrent effectivement des jours de congé supplémentaires, et des avantages comme les titres-restaurant (39%) ou l’assurance maladie complémentaire (27%) restent très appréciés. En 2025, les salariés ne recherchent pas seulement des avantages financiers, mais aussi des conditions de travail améliorées, comme la flexibilité ou une meilleure qualité de vie au travail. Adopter une approche personnalisée sera essentiel pour les entreprises souhaitant fidéliser leurs talents.

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