Quels sont les principaux risques humains pour les entreprises en 2024 ?

Dernière mise à jour le :

Publié le :

Santé mentale, pénurie de talents, problèmes de management… Les risques humains sont multiples pour les entreprises en 2024. Mais quels sont les principaux en France et pourquoi ?

Auteur / Autrice

principaux risques humains entreprise 2024
Sommaire de l'article

Pénurie de talents et management : deux grandes préoccupations pour les entreprises françaises

Un nouveau rapport publié par Mercer Marsh Benefits, cabinet de conseil mondial en matière de santé, d’avantages sociaux et de risques liés aux personnes, révèle que la dégradation de la santé mentale, l’augmentation des coûts liés à la santé et la pénurie de talents sont parmi les principaux risques humains auxquels sont confrontées les entreprises en Europe. 

Ce rapport souligne la nécessité d’une approche holistique du personnel pour protéger les entreprises contre les menaces cyber et encourager l’innovation malgré la pénurie de compétences.

quels sont les principaux risques humains en entreprise en France en 2024 ?

En France, la pénurie de talents et le management sont deux préoccupations majeures pour les entreprises. La pénurie mondiale de compétences technologiques pose des défis importants pour pourvoir les postes vacants. 

Parallèlement, la lutte contre les menaces cyber nécessite une approche globale et engagée du personnel pour protéger les entreprises contre les attaques, les violations de données et le vol de propriété intellectuelle. L’intégration rapide de l’intelligence artificielle est essentielle, exigeant une collaboration avec les dirigeants pour comprendre les avantages et les risques, et construire une stratégie digitale axée sur les personnes.

Selon l’étude, 67% des professionnels français estiment que la pénurie de compétences technologiques pourrait avoir un impact catastrophique ou élevé sur leur entreprise dans les 1 à 2 prochaines années. De plus, seulement 29% disposent actuellement d’une culture de cybersécurité efficace, tandis que 49% pensent que cette culture doit être améliorée.

Les entreprises doivent également se concentrer sur le bien-être financier des salariés, car seulement 32% des employeurs français estiment que leur soutien actuel en matière de bien-être financier est complet. Ce manque de soutien est préoccupant dans un contexte de taux d’inflation élevés et de difficultés financières pour de nombreux Français.

Enfin, l’inefficacité du leadership est une autre grande préoccupation. Les entreprises doivent évoluer vers des styles de gestion plus collaboratifs et axés sur la confiance pour rester performantes et agiles. 

Pour faire face aux défis actuels et futurs, les entreprises françaises doivent non seulement attirer et fidéliser les talents, mais aussi transformer leur approche du management et de la cybersécurité.

La suite après la publicité

Abonnez-vous à la newsletter de Culture RH et recevez, chaque semaine, les dernières actualités RH.


Pour vous abonner, rechargez la page svp

À lire également :

Santé mentale et politique d’avantages sociaux : deux leviers de rétention des talents

Une politique de rémunération et d’avantages sociaux robuste constitue un levier crucial pour la rétention des talents. Selon une étude récente, 36% des professionnels en France estiment que les packages de rémunération actuels ne répondent pas aux besoins d’une main-d’œuvre de plus en plus diversifiée, un chiffre proche de la moyenne mondiale de 37%. 

Seulement 33% des entreprises françaises déclarent disposer d’une proposition de valeur employeur efficace et clairement définie, incluant des pratiques de récompense et d’avantages adaptées, et offrant une expérience employé positive. Ce chiffre est légèrement supérieur à la moyenne mondiale de 30%. Cependant, 44% des entreprises reconnaissent la nécessité d’améliorer ces aspects, tandis que 21% prévoient de les mettre en œuvre dans les deux prochaines années.

La proportion de salariés insatisfaits des offres de leurs employeurs est au plus haut cette année. Pourtant, plus de 70% de ces salariés souhaitent rester dans leur entreprise, ce qui souligne l’importance de comprendre et de répondre à leurs attentes. 

La génération Z, en particulier, exprime des attentes élevées en matière de santé mentale. En effet, cette génération, plus anxieuse et décomplexée sur le sujet, attend un engagement fort de la part de leur employeur.

La dégradation de la santé mentale est perçue comme le deuxième risque le plus grave pour les entreprises européennes, bien que sa probabilité d’occurrence soit sous-estimée. En France, seulement 34% des entreprises disposent de politiques et pratiques efficaces pour améliorer la santé de leurs salariés, bien que 41% aient commencé à travailler sur ces aspects. Les employeurs doivent saisir l’opportunité d’être des catalyseurs de transformation des soins de santé en investissant dans la santé mentale et la productivité de leurs employés.

Renforcer la politique de rémunération et d’avantages sociaux, ainsi qu’investir dans la santé mentale, sont des leviers essentiels pour attirer et retenir les talents dans un environnement de travail en constante évolution.

À lire également :

Nouvelles sources de conflits : quelle réponse managériale ?

20 jours/an : c’est le temps moyen qu’un salarié consacre à la gestion des conflits au travail. Pour le Dr Gail Fann Thomas, experte en gestion des conflits, c’est une véritable opportunité pour les équipes RH et managers. Derrière leur mauvaise image, les conflits peuvent devenir un levier de croissance et d’innovation. Ce guide vous est proposé par notre partenaire The Myers-Briggs Company.

J’accède au contenu