Il s’est développé à la faveur de la crise sanitaire jusqu’à devenir un mode d’organisation du travail à part entière pour de nombreuses entreprises. De fait, le télétravail a fait l’objet de nombreux accords collectifs pour en préciser et en encadrer l’usage, que celui-ci soit régulier, occasionnel ou exceptionnel.
Que contiennent-ils et quels enseignements peut-on en tirer ? C’est ce qu’a cherché à savoir le réseau Anact-Aract (l’Agence nationale et les associations régionales pour l’amélioration des conditions de travail), qui a analysé de façon approfondie plus de 40 accords signés en 2020. Cette étude fait l’objet d’un rapport téléchargeable sur le site de l’Anact : « Installer le télétravail dans la durée ? ».
46% des professionnels considèrent les soft skills comme « stratégiques » pour l’entreprise.
Les soft skills ont été à l’honneur pendant la crise sanitaire. À présent que les confinements se sont éloignés et que l’hybridation des organisations entre dans les mœurs, comment les entreprises abordent-elles ces compétences ? Sont-elles en train de devenir des compétences comme les autres ? Ce baromètre est proposé par notre partenaire Lefebvre Dalloz Compétences.
Découvrez le en téléchargeant le Baromètre des softs skillsLe document d’une soixantaine de pages fait notamment ressortir des éléments de méthode liés au processus de négociation ; des éléments de cadrage de l’exercice du télétravail : nombre de jours, clauses de réversibilité, de suspension, etc. ; et des « objets » de négociations tels que les équipements et outils numériques, le temps de travail et la charge de travail, les fonctionnements collectifs, les pratiques managériales ou encore la prévention des risques professionnels.
Trouver la bonne formule
Le rapport est émaillé de plusieurs « points de vigilance » relatifs, par exemple, aux critères d’évaluation et d’éligibilité, à l’analyse des activités télétravaillables, la période d’adaptation, les alternatives au domicile, la prise en charge des frais, etc.
« On trouve rarement d’emblée la bonne formule », souligne l’Anact. Le télétravail ne consiste pas à simplement transposer des activités dans un ‘autre bureau’. Il s’agit d’une nouvelle organisation du travail, qui, comme toute nouvelle organisation, doit pouvoir être testée et ajustée dans la durée. » Au vu des accords étudiés, l’Anact a donc complété son rapport par une série de dix recommandations, depuis la définition d’un cadre ajustable jusqu’au soutien du management à distance. Un outil précieux, donc, pour tous les acteurs du dialogue social en entreprise.