Flexibilité vs Salaire : quel critère est le plus important ?
Monster s’est associé à l’Institut Dynata pour mener une enquête auprès des Français, dans le cadre de son étude annuelle The Future Of Work, dont il vient de dévoiler son troisième volet.
Le but étant d’interroger les candidats et les recruteurs pour connaître leurs attentes en termes de flexibilité au travail.
L’étude démontre que, selon les recruteurs, les attentes des employés augmentent constamment (38%) et concernent principalement la flexibilité géographique (42%) et les horaires (37%).
Les postulants sont également intéressés par la diversité et l’inclusion, ainsi que par les initiatives des entreprises à cet égard (31%).
De plus, ils posent de plus en plus de questions sur la sécurité et la santé au travail (24%).
Pour satisfaire ces attentes, les recruteurs identifient plusieurs priorités majeures : la flexibilité en matière de télétravail (25%), les congés rémunérés (21%) et la couverture sociale, notamment via la mutuelle d’entreprise (19%).
Seuls 8% d’entre eux estiment que le salaire est une priorité pour les candidats.
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Le travail hybride : un levier de rétention des talents ?
Concernant cette flexibilité, 51% des recruteurs indiquent que les employés adoptent un modèle hybride, alternant télétravail et travail sur site, tandis que 41% travaillent encore cinq jours sur cinq sur site et seulement 6% sont en télétravail quotidien.
Malgré l’attrait apparent pour le travail flexible, 30% des recruteurs affirment que ce n’est pas possible en raison de la nature du travail et 25% admettent que, bien qu’inclus dans l’offre, il n’est guère réalisable sur le terrain.
21% proposent le télétravail par résignation, car les candidats le demandent, 22% craignent une perte de productivité et 20% considèrent cela comme une solution temporaire, malgré la fin de la crise du Covid.
Cependant, une majorité de recruteurs considère que certains aspects de l’organisation du temps de travail sont négociables, tant pour les candidats que pour les employés actuels.
46% estiment que la possibilité de travailler à domicile quelques jours par semaine est le premier point de négociation dans le processus de recrutement.
Elle est suivie par la flexibilité des horaires de travail (41%), et la possibilité de choisir une organisation du travail hors des horaires traditionnels, mais cohérente (27%).
Bien que le télétravail soit considéré comme un avantage pour attirer et retenir les talents, des obstacles pratiques et des réticences subsistent chez les recruteurs.
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