Pourquoi licencie-t-on aujourd’hui en France ?
Software Advice, plateforme spécialisée dans l’adoption technologique pour les PME, a étudié l’impact des licenciements sur les employés.
Dans le but d’orienter efficacement les entreprises françaises concernant cette démarche, en grande partie basée sur un entretien de départ, le consultant a sondé 1 027 salariés pour cerner leurs attentes vis-à-vis de ces programmes.
L’enquête dévoile des données pertinentes sur la tendance actuelle des licenciements en France.
Sur les personnes interrogées, 27% indiquent que leur entreprise a licencié des collaborateurs au cours de la dernière année, tandis que 62% mentionnent n’avoir constaté aucun licenciement. Les 11% restants ne sont pas au courant de la situation de licenciement au sein de leur entreprise.
De ceux ayant constaté des licenciements, 34% précisent une hausse du taux de licenciement sur l’année écoulée par rapport à l’année antérieure. Pour 20% d’entre eux, il y a eu une baisse et pour 35%, la situation est restée stable.
Parallèlement, 62% des employés sondés n’ont relevé aucun licenciement et 11% indiquent ne pas disposer de cette donnée.
Dans la moitié des situations (50%), la réduction des coûts constitue le motif principal des licenciements, tandis que la diminution des opérations compte pour 15%.
De plus, l’étude montre une corrélation entre la taille de l’entreprise et le taux de licenciement économique : 12% pour les entreprises de 2 à 10 salariés, 30% pour celles de 11 à 50, de même pour celles de 51 à 100, et 31% pour les entreprises comptant de 101 à 250 salariés.
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Des licenciements majoritairement passés sous silence
Si peu de salariés pensent que leur entreprise a licencié l’an dernier, c’est peut-être parce que ces départs ont été quelque peu cachés. Près d’1 employé sur 2 affirme que son entreprise passe en partie sous silence les licenciements.
En effet, 49% des employés sondés indiquent que leur société ne divulgue pas systématiquement les licenciements, que ce soit en raison de la politique de l’entreprise ou par souci d’impact sur le moral des troupes.
35% déclarent que leur entreprise les tient au courant, tandis que 16% ne sont pas certains de la démarche adoptée.
Quant aux méthodes de communication sur les licenciements, 54% précisent que l’information est relayée directement par le chef d’équipe, 25% lors d’une assemblée générale, 14% par courriel et 5% via une newsletter.
Ce déficit de communication peut engendrer chez les salariés une baisse de moral et de productivité et instaurer un sentiment de défiance. Pour les entreprises, cela peut mener à des rumeurs et des suppositions, nuisant à leur image.
De plus, l’enquête souligne que la plupart des entreprises ne pratiquent pas l’offboarding, une méthode pourtant utile pour atténuer l’effet des licenciements et départs, en favorisant le transfert de compétences et la collecte de retours d’expérience.
De l’importance de l’offboarding
Que retenir des chiffres et de cette étude : une mauvaise compréhension des enjeux majeurs du offboarding, pour une entreprise.
La méthode d’offboarding, destinée à fluidifier le départ d’un collaborateur, semble en effet peu adoptée par les entreprises.
Seuls 16% des sondés mentionnent l’existence de cette stratégie au sein de leur organisation. Par ailleurs, 50% déclarent qu’aucun processus n’est en place, et 34% avouent ne pas être informés à ce sujet.
Pourtant, les effets positifs de l’offboarding ne sont plus à démontrer : quand il y a une vraie politique d’offboarding, 73% des répondants indiquent qu’un entretien de départ est alors organisé par leur employeur.
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Je télécharge l’étude25% des sondés dont l’entité pratique l’offboarding déclarent que leur entreprise demande un retour de la part de l’employé dans le cas d’un départ volontaire.
23% affirment que leur organisation n’en demande qu’aux collaborateurs en procédure de licenciement et 38% disent que leur structure demande du feedback dans les deux situations.
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