Des vacances à deux vitesses : des budgets en hausse… pour ceux qui partent
L’été 2024 s’annonce contrasté pour les Français, avec une majorité qui ne partira pas en vacances. Une enquête menée par Rosaly auprès de plus de 3 420 foyers révèle que 52% des Français resteront chez eux cet été, reflétant une France à deux vitesses.
Pour ceux qui auront la chance de partir, les dépenses seront souvent plus élevées que les années précédentes. Plus de 30% des vacanciers prévoient d’augmenter leur budget, avec 9% qui partiront loin et dépenseront beaucoup, et 21% qui resteront plus près, mais avec un budget plus important. En revanche, 11% opteront pour des destinations lointaines tout en réduisant leurs dépenses, tandis que 6% resteront proches avec un budget minimal.
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Je télécharge les 8 fichesDans ce contexte de hausse des budgets, 59% des vacanciers ont prévu de dépenser plus que les années précédentes. Seuls 6% envisagent de réduire leurs dépenses estivales, et 27% maintiendront un budget similaire à 2023. Cette augmentation des budgets s’accompagne d’un stress financier généralisé, poussant certains à rechercher des solutions pour financer leurs vacances.
Une option envisagée par près d’un tiers des Français est la demande d’un acompte sur salaire. En effet, 31% des sondés prévoient de solliciter cette avance pour couvrir les frais de vacances, tandis que 36% n’ont pas encore pris leur décision. Seuls 35% ont clairement indiqué qu’ils n’envisageraient pas cette option.
Ainsi, l’été 2024 témoigne d’un climat économique tendu persistent.
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De vraies vacances mais souvent financées par des acomptes sur salaires
Les Français, bien que désireux de profiter de véritables vacances, sont souvent contraints de recourir à des solutions financières pour les financer.
Environ 44% des vacanciers ont déjà demandé un acompte sur salaire pour couvrir leurs frais de vacances, illustrant un stress financier généralisé. Près de 76% des Français avouent ressentir une pression budgétaire durant leurs congés, ce qui démontre l’importance de ces acomptes.
La possibilité de travailler à distance pendant les vacances, ou “tracances“, n’est pas populaire. Seulement 26% des Français envisagent cette option, tandis que 43% s’y opposent fermement. Les préoccupations budgétaires semblent primer, car les vacanciers cherchent avant tout à se détendre sans les soucis professionnels.
Pour pallier leurs contraintes financières, les Français explorent plusieurs options. Outre les acomptes sur salaire, 59% ont opté pour un découvert bancaire plus important, et 26% ont eu recours à un micro-crédit. Les dépenses les plus problématiques incluent l’hébergement (67%), les transports (58%), et la nourriture (51%), nécessitant des solutions financières complémentaires.
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