Depuis la “sortie” du COVID, le télétravail à l’étranger est au cœur des préoccupations de nombreuses entreprises. Quels sont ses avantages et ses inconvénients majeurs ? Quelles typologies de collaborateurs sont les plus à même de bien le vivre ? Et quels types d’entreprise y sont le plus favorables ? Opinionway et Remoters se sont penchés sur toutes ces questions.
35% des chefs d’entreprise estiment le recours au télétravail depuis l’étranger comme étant possible
Avec son étude menée en 2021, avec Opinionway, Remoters, start-up française lancée en 2021, a souhaité donner la parole aux chefs d’entreprise de tailles et secteurs différents autour du sujet très à la mode du télétravail à l’étranger.
Le premier chiffre à en retenir est cette forte hausse des chefs d’entreprise qui y sont favorables : 35%. 14% déclarent même avoir déjà organisé ce mode de travail.
Les plus favorables sont les dirigeants du secteur de l’industrie, qui sont les plus nombreux à dire que cette pratique est possible, mais pas pour toutes les catégories de salariés (33%, +6 points par rapport à la moyenne).
Les chefs des entreprises de plus de 250 salariés apprécient davantage cette possibilité : 18% soulignent le gain en motivation pour les salariés (+4 points par rapport à la moyenne), 17% d’entre eux le gain d’attractivité que cela engendre (+5 points par rapport à la moyenne). Et 13% d’entre eux remarquent que cela permet de réduire les dépenses pour les bureaux (+7 points par rapport à la moyenne).
Le télétravail à l’étranger, particulièrement bénéfique pour la marque employeur
Proposer et surtout accepter cette pratique du télétravail à l’étranger a plusieurs avantages pour les entreprises selon leurs dirigeants :
- 14% évoquent la motivation supplémentaire que ce mode de travail procure aux salariés.
- 11% affirment qu’il permet de fidéliser les collaborateurs.
- 12% jugent plutôt qu’il permet de renforcer l’attractivité de l’entreprise.
- 6% des dirigeants des entreprises comptant 20 salariés ou plus évoquent les économies induites sur les dépenses liées aux bureaux.
- 23% des chefs d’entreprise de ce secteur jugent que cette pratique est une source de motivation pour les salariés (+9 points par rapport à la moyenne).
- 20% voient un effet positif de cette mesure sur l’attractivité de leur entreprise (+8 points par rapport à la moyenne).
Les réticences face au télétravail à l’étranger
Deux principales limites sont avancées quant à la possibilité du télétravail à l’étranger :
- 27% des chefs d’entreprise pensent que toutes les catégories de collaborateurs ne peuvent pas travailler de cette façon.
- 17% estiment que le télétravail à l’étranger n’est possible que dans la limite d’un faible décalage horaire, inférieur à 3 heures.
60% des dirigeants d’entreprise comptant 20 salariés ou plus pensent que mettre en place la possibilité de télétravail depuis l’étranger est impossible dans leur organisation. De surcroît, 16% jugent que ce n’est pas souhaitable. Et ce sont les entreprises du secteur des services qui se montrent les plus réticentes puisque 66% des chefs d’entreprise de ce secteur jugent cette pratique impossible (+6 points par rapport à la moyenne).
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Je participeParmi les craintes les plus répandues concernant le télétravail à l’étranger, l’on trouve :
- Une perte de productivité à cause d’une mauvaise connexion wifi (25%).
- Le manque de contrôle et d’accompagnement (17%).
- La crainte de perdre le contrôle sur le travail des collaborateurs est surtout évoquée par les chefs d’entreprise du secteur de l’industrie (23%) et du secteur du commerce (22%).