#TendancesRH : le « rage applying », pourquoi faut-il s’en méfier ?

Dernière mise à jour le :

Publié le :

Dans un monde du travail où le mal-être peut conduire au burn-out, à la démission ou à la recherche de plus de sens, le “rage applying” peut s’avérer dangereux, pour les candidats comme pour les recruteurs. Zoom sur ce nouveau terme.

Auteur / Autrice

rage applying definition
Sommaire de l'article

Qu’est-ce que le “rage applying” ? 

Le monde du travail ne va pas très bien et ce sont peut-être les nouveaux mots qui apparaissent sur les réseaux sociaux qui en sont les meilleures preuves. Plutôt que de démissionner pour des raisons de conscious quitting ou de faire du quiet quitting, certains salariés ont décidé de se mettre au rage applying. 

Très populaire sur Tik Tok (5,6 millions de vues) comme les autres termes, le “rage applying” est un phénomène qui se développe de plus en plus dans le monde professionnel. Il s’agit de postuler à un grand nombre d’offres d’emploi, poussé par une envie irrépressible de quitter son travail actuel, notamment en raison de conditions de travail difficiles ou d’un salaire insuffisant. 

Cette tendance est souvent révélatrice d’un environnement professionnel toxique ou de l’approche du burn-out. Le “rage applying” permet de se donner une illusion de contrôle et de sortir de l’impasse. C’est un moyen de chercher de nouvelles opportunités sans démissionner. 

Les termes “rage” et “quitting” utilisés pour décrire cette tendance montrent la colère des employés face à des conditions de travail inacceptables. Le “rage applying” peut également être un moyen d’exprimer cette colère et de prendre en main sa carrière.

Revue 2024 des évolutions en santé sécurité

En 2024, plusieurs nouveautés en santé et sécurité au travail sont entrées en vigueur, tandis que d'autres ont été reportées à 2025 ou annulées. Téléchargez dès maintenant ce dossier de synthèse réalisé par notre partenaire les Editions Tissot, pour une revue détaillée des mesures déjà applicables, des reports à l’année prochaine, et des mesures abandonnées.

Je télécharge gratuitement

Cependant, il est important de rester réaliste et de ne pas se laisser submerger par des émotions négatives. Il est également essentiel de prendre le temps de réfléchir à ses choix de carrière et d’analyser les raisons de son mal-être professionnel. 

Le “rage applying” peut être une première étape, mais il ne doit pas être la seule. Il faut également chercher à améliorer ses conditions de travail et à trouver un environnement plus sain pour s’épanouir professionnellement.

Abonnez-vous à la newsletter de Culture RH et recevez, chaque semaine, les dernières actualités RH.


Pour vous abonner, rechargez la page svp

À lire également :

Quels sont les dangers du “rage applying” ? 

Le “rage applying” peut sembler être une solution rapide pour quitter un emploi qui ne convient plus, mais il comporte également des dangers pour toutes les parties impliquées. 

La suite après la publicité

Tout d’abord, pour le salarié, cette attitude peut entraîner une perte de confiance en soi et une dégradation de la santé mentale en raison du stress supplémentaire généré par la recherche d’emploi.

En outre, le fait de postuler à un grand nombre d’offres peut entraîner une dispersion d’énergie, une perte de temps et une dégradation de la qualité de la candidature. Il est également possible qu’en se précipitant vers un autre emploi, qui ne corresponde pas forcément à son profil, le salarié se retrouve dans une situation encore plus compliquée.

Du côté des entreprises, le “rage applying” peut entraîner une dégradation de la productivité si les employés passent du temps à chercher d’autres emplois plutôt que de se concentrer sur leurs tâches.

De plus, cela peut affecter la motivation des autres employés qui pourraient percevoir cette attitude comme un manque d’engagement envers l’entreprise.

Enfin, pour les recruteurs, le “rage applying” peut entraîner un afflux de candidatures peu qualifiées et peu pertinentes, ce qui peut rendre plus difficile la sélection des candidats. Cela peut également donner une mauvaise image du candidat et de son engagement, car postuler à un grand nombre d’offres peut sembler indiquer un manque de motivation ou une absence de projet professionnel clair.

Si le “rage applying” peut sembler être une solution rapide pour quitter un emploi insatisfaisant, il comporte des dangers pour toutes les parties impliquées et peut avoir des conséquences à long terme sur la santé mentale, la productivité et l’image professionnelle.

À lire également :