Pourquoi les responsables RH doivent se former à la tech d’ici 2030

Pourquoi les responsables RH doivent se former à la tech d’ici 2030
Adeline Lajoinie

70% des métiers de 2030 n’existent pas encore, mais l’on sait déjà qu’il s’agira de métiers tech.

Si l’on n’a pas forcément de certitudes sur l’état du marché du travail d’ici 10 ans, l’on sait que les métiers Tech sont appelés à se développer toujours plus. Face à une réelle pénurie de talents tech, de nouveaux profils métiers risquent d’apparaître. D’où l’importance, pour les professionnels RH de se former à ces métiers d’ici à 2030.

Les métiers Tech : un secteur en plein croissance

Selon un récent rapport de la DARES sur l’évolution des métiers en 2030, l’on devrait créer plus de 160 000 postes dans les secteurs de l’informatique et des services d’information. 

Et parmi les dix métiers où la croissance de l’emploi est la plus forte entre 2019 et 2030, l’on trouve en tout premier “ingénieurs de  informatique”, devant tous les métiers de la santé. Aujourd’hui, les entreprises doivent faire face à une véritable pénurie de talents dans le domaine de la Tech. 

De son côté, Bluecoders a publié l’an dernier un rapport sur “le recrutement Tech : bilan de l’impact de la crise sur le marché et relance 2021” qui soulignait déjà l’importance croissante des métiers de la Tech. On y apprenait déjà que les profils tech ont conscience du déséquilibre du marché du travail dans leur domaine, entre l’offre et la demande, ce qui leur

procure une confiance élevée dans leur capacité à facilement changer d’emploi. Les juniors ont, quant à eux, retrouvé progressivement le plein emploi puisque les entreprises sont désormais contraintes de les former à défaut de réussir à recruter des experts. 

Advertisements

Selon le rapport, “la tension sur le marché du recrutement des compétences techniques n’est donc pas prête à se détendre de nouveau puisque les salariés du monde de la tech seront pendant encore longtemps une ressource critique pour les entreprises françaises, même en temps de crise. Ces dernières se doivent d’être compétitives notamment sur les salaires et particulièrement sur ceux des experts, pour réussir à travailler avec les meilleurs profils.”

Abonnez-vous à la newsletter de Culture RH et recevez, chaque semaine, les dernières actualités RH.


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

De l’importance de la formation des services RH aux métiers de la Tech

Selon Jamila Fizazi, directrice de Bluecoders Academy, “nous avons fait le constat que les formations en recrutement traditionnelles n’étaient pas adaptées aux spécificités du recrutement tech. La plupart des recruteurs ne savent pas adresser une cible de talents tech pour la simple raison qu’ils ne parlent pas leur langage. 70% des métiers de 2030 n’existent pas encore, mais l’on sait déjà qu’il s’agira de métiers tech. Dans cette mesure, être en capacité de les attirer, les évaluer et les recruter devient la compétence clef de demain.”

Le recrutement des profils tech reste un recrutement compliqué. Pourquoi ? Parce qu’il nécessite de comprendre les spécificités de ces profils très techniques, justement, mais aussi parce qu’il reste ardu d’attirer ces profils déjà extrêmement sollicités par les autres recruteurs. 

Entretien annuel : 10 pièges à éviter

L’entretien annuel a mauvaise réputation. Pour y remédier, notre partenaire Lucca a élaboré un guide qui détaille 10 leviers pour améliorer son efficacité. Ce guide vous propose des conseils pratiques de la préparation au plan d'action concret en exploitant les résultats des entretiens.

Je télécharge

S’ils ne peuvent externaliser leurs recrutements tech à des cabinets spécialisés, les responsables RH se doivent donc de se former à ces métiers pour construire une approche qualitative. Une formation adéquate peut alors permettre d’apprendre à parler la même langue que les profils tech et à mieux traduire une problématique technique en métier adéquat et en niveau de compétences requis.

Partager l'article

Adeline Lajoinie

Journaliste et Rédactrice Web SEO, j'ai promené ma plume dans les colonnes de nombreux journaux. Depuis plus de 10 ans, c'est surtout le digital qui profite de mes mots, pour des rédactions web parfaitement bien référencées, dans tous les domaines.