La Grande Démission est-elle pour 2025 ?

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On en parle depuis 2022 : le phénomène de Grande Démission, qui a particulièrement touché les Etats-Unis, peut-il arriver en France ?

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La démission : une volonté persistante chez les salariés ? 

En 2025, la Grande Démission semble perdre de son élan en France. Une étude récente d’Indeed révèle que 23 % des salariés envisagent de quitter leur emploi. Un chiffre en net recul par rapport à 2022, où 40 % y songeaient régulièrement. Cependant, cette baisse ne signifie pas une satisfaction totale. 

Bien que moins nombreux à vouloir démissionner, 75 % des salariés seraient prêts à le faire si nécessaire. Cette propension traduit une insatisfaction latente ou une volonté d’amélioration de leurs conditions de travail. 

Les jeunes de moins de 24 ans sont les moins enclins à démissionner, avec seulement 64 % prêts à franchir le pas. Cette génération, souvent perçue comme mobile, semble finalement plus prudente face à l’incertitude. 

Les 35-44 ans, au contraire, sont les plus disposés à changer d’emploi, avec 78 % prêts à saisir une opportunité. Cette tranche d’âge, souvent en quête de nouveaux défis, voit la démission comme un moyen de progresser dans leur carrière.

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Certaines zones géographiques affichent une dynamique de l’emploi plus faible. En Île-de-France et dans le Grand Est, l’offre de travail est moins fluide, ce qui renforce la prudence des actifs. A contrario, en Occitanie et en PACA, les opportunités semblent plus nombreuses, poussant certains à envisager un changement.

Les salariés cherchent de plus en plus de meilleures conditions de travail. Une rémunération plus attractive, un équilibre vie pro/perso amélioré et un travail plus aligné avec leurs valeurs sont des facteurs déterminants. L’envie de sens au travail est d’ailleurs un moteur clé de cette réflexion.

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Démission : qu’est-ce qui retient encore les salariés ?

La peur de l’instabilité financière freine cependant 24 % des salariés. Le changement effraie également, notamment chez les 45-54 ans qui redoutent de quitter leur zone de confort (26 %). L’angoisse de regretter sa décision concerne aussi 18 % des salariés.

Les femmes s’inquiètent davantage de l’impact d’une démission sur leur équilibre personnel et professionnel. En couple avec des enfants, elles redoutent encore plus les conséquences de ce bouleversement (21 %). De leur côté, les hommes craignent surtout la perte d’ancienneté et de statut (19 %).

Les plus de 55 ans redoutent particulièrement une période d’essai non validée (22 %). Les jeunes, quant à eux, appréhendent l’échec dans un nouvel environnement (19 %). Ainsi, même si la volonté de démissionner persiste, la peur freine encore de nombreux salariés.

Cependant, l’envie de changement demeure. Beaucoup de salariés attendent la bonne opportunité avant de sauter le pas. Un poste offrant une meilleure stabilité ou de meilleures perspectives d’évolution pourrait suffire à déclencher une vague de démissions.

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Les entreprises doivent donc s’adapter. Une rémunération attractive, des conditions de travail flexibles et une bonne reconnaissance du travail fourni sont des solutions clés. Sans ces évolutions, la tendance à la démission pourrait repartir à la hausse d’ici les prochaines années.

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