Everywhere Work : des salariés frustrés par un manque de souplesse des entreprises
Ivanti, plateforme d’automatisation, vient de dévoiler les résultats de son étude « 2023 Report : Elevating the Future of Everywhere Work » (Améliorer le futur de l’Everywhere Work).
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L’entretien annuel peut devenir un moment clé pour l’engagement et la formation des équipes. Pour révéler tout son potentiel, notre partenaire Lucca a élaboré un guide avec des conseils pratiques pour impliquer les collaborateurs lors de préparation, identifier des besoins de formation et favoriser la montée en compétences.
Je télécharge les 8 fichesLe nombre de collaborateurs souhaitant contrôler leur lieu de travail est constant (71%) depuis le rapport Ivanti « 2022 Everywhere Workplace Report » . Mais les nouvelles recherches menées par Ivanti indiquent que les employés et les employeurs sont en conflit quant à la responsabilité de déterminer les horaires, les lieux et les modalités de travail.
Seuls 43% des employés peuvent travailler où ils le souhaitent. Cet écart de 28 points entre ces deux chiffres crée une “différence de préférence”.
Les employés demandent avec insistance de nouvelles façons de travailler. Ils veulent préserver du temps pour eux-mêmes et réduire les aspects les plus contraignants de la vie professionnelle : les longs trajets, le temps loin de la famille et les effets néfastes sur la santé et le bien-être.
Mais jusqu’à présent, les employeurs avancent prudemment et considèrent toujours le travail virtuel comme une expérience qui pourrait être abandonnée.
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Les risques de désengagement et de Quiet Quitting
Dans les faits, les résultats des enquêtes révèlent une situation préoccupante de burnout et de désengagement parmi les travailleurs des professions intellectuelles, en particulier les jeunes collaborateurs :
- Plus d’un tiers des employés de bureau âgés de moins de 40 ans admettent ressentir un “burnout silencieux”.
- Plus d’un quart des employés de bureau âgés de moins de 40 ans envisagent sérieusement de quitter leur emploi dans les six prochains mois.
Les principales raisons de ces envies de quiet quitting sont l’épuisement lié à la charge de travail (35%) et les problèmes de santé mentale (35%). L’espoir d’un salaire plus élevé arrive en troisième position (33%).
66% des employés de bureau estiment que le travail hybride/virtuel n’a eu aucun effet négatif sur eux, ce qui représente une augmentation de 15 points par rapport à l’étude de 2022.
Autre chiffre intéressant : le personnel de bureau se montrerait prêt à accepter une réduction de salaire de 8,9% pour avoir la possibilité de télétravailler, un chiffre supérieur au 5% constaté en 2022.
Quelles solutions pour les entreprises ?
Le rapport souligne alors quatre manières pour rendre cet Everywhere Work possible dans les entreprises :
- Investir dans une technologie favorisant la mobilité : en favorisant une solution de gestion des services d’entreprise simplifiée.
- Tenir compte du burnout informatique : simplifier les infrastructures technologiques et les flux de travail pour prévenir l’épuisement professionnel.
- Changer la perspective des entreprises concernant la sécurité : lorsque les collaborateurs travaillent virtuellement, leurs activités sont moins surveillées, exposant les entreprises à des risques supplémentaires.
- Réduire l’écart de préférence : opter pour des technologies innovantes telles que les outils de collaboration, l’automatisation des workflows et les chatbots basés sur l’IA.
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