Les candidats français 2,5 fois plus enclins à déposer leurs candidatures sur les sites carrière
À travers sa dernière étude, iCIMS, éditeur de logiciels de recrutement, met en lumière des tendances clés du marché européen de l’emploi en 2024.
Les Français, en particulier, se distinguent par leur propension à postuler sur les sites carrière des entreprises. Ils sont 2,5 fois plus enclins à déposer leurs candidatures que leurs homologues allemands.
En novembre 2024, malgré une baisse de 8 % des activités globales sur la plateforme iCIMS, le volume des candidatures a bondi de 36 % par rapport à l’année précédente. En France, 30 % des visites sur les sites carrière aboutissent à une candidature, contre 19 % au Royaume-Uni et seulement 12 % en Allemagne.
SIRH : frais de déploiement offerts !
Pour toute commande avant le 31 Mars, bénéficiez de vos frais de déploiements OFFERTS ! Faites décoller votre gestion RH dès maintenant avec notre partenaire Eurécia
Je découvre l'offre EuréciaCes chiffres reflètent l‘engagement des candidats français à trouver un emploi et soulignent l’importance pour les entreprises d’optimiser leurs processus de recrutement.
Les données iCIMS révèlent aussi que le mardi est le jour préféré des candidats pour postuler et des employeurs pour publier des annonces. À l’inverse, le lundi est moins favorable aux promesses d’embauche. Cette synchronisation des comportements entre candidats et recruteurs montre l’intérêt d’analyser les tendances pour maximiser l’efficacité des recrutements.
A lire également :
- Bilan Recrutement 2024 : le récap complet !
- Recrutement : le diplôme sert-il encore à quelque chose ?
- Annonce de recrutement : comment bien la rédiger ?
Marché de l’emploi 2025 : les attentes des candidats
En 2025, les attentes des candidats redéfinissent le marché de l’emploi, selon le dernier rapport d’iCIMS.
Les équipes de recrutement doivent évoluer, devenant des « créateurs d’expérience » pour répondre à ces nouvelles exigences.
Une mauvaise expérience de candidature peut non seulement faire perdre des talents, mais aussi impacter l’image et les résultats de l’entreprise. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 51 % des candidats sont moins enclins à acheter les produits d’une marque après une expérience négative lors d’un recrutement. Chez les moins de 30 ans, ce chiffre atteint 63 %.
La stabilité et les perspectives d’évolution priment désormais sur les avantages sociaux, transformant les priorités des jeunes diplômés entrant sur le marché du travail.
Les recruteurs voient également leur rôle évoluer. Ils sont désormais perçus comme des conseillers stratégiques en acquisition de talents, alignant les objectifs de recrutement avec ceux de l’entreprise.
Ce changement est d’autant plus important face à la hausse de 13 % des candidatures par offre pour les postes débutants en 2024.
Comprendre ces attentes et créer des expériences positives devient essentiel pour attirer et retenir les meilleurs talents sur un marché compétitif.
A lire également :
- Définir le besoin de recrutement : les 4 étapes clés
- Publication des offres d’emploi : quel jobboard choisir ?
- Quels sont les coûts cachés du recrutement ?
