Relation au travail et management : une dégradation en 2025 ?

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Quelle relation au travail ont les salariés en 2025 ? Se sentent-ils en confiance, à l’aise avec leur manager, avec leurs horaires de travail ?

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Flexibilité et autonomie en recul malgré la demande croissante des salariés

Le Work Relationship Index publié par HP révèle un tournant. La relation au travail se détériore en France malgré les discours sur le bien-être. Seuls 17 % des salariés se disent réellement satisfaits de leur situation professionnelle.

Les RH avaient misé sur la flexibilité après la crise sanitaire. Pourtant, seuls 21 % des collaborateurs affirment décider librement de leur organisation. 

Le retour au bureau s’impose dans de nombreuses entreprises sans réelle concertation. Ce décalage alimente une frustration durable.

54 % des salariés déclarent passer plus de temps au bureau qu’un an plus tôt. 43 % souhaiteraient au contraire réduire cette présence.

La génération Z souhaite une liberté plus assumée. 85 % seraient prêts à renoncer à une part de salaire contre plus d’autonomie.

Ce signal ne doit pas être sous-estimé par les directions. Les jeunes actifs redéfinissent le sens de l’engagement. 

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Pour eux, la loyauté ne se mesure pas à la présence physique. Elle repose sur la reconnaissance, la liberté et la possibilité de se former.

Les professionnels des ressources humaines doivent intégrer cette évolution dans leur stratégie RH. La flexibilité ne doit plus être un avantage accessoire. Elle devient un critère de compétitivité dans la marque employeur.

“ Face à une génération née avec les nouvelles technologies et l’IA, des initiatives de reverse mentoring semblent être une piste à considérer pour favoriser les échanges et l’émulation en entreprise. “

Cédric Coutat, PDG de HP France

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Une relation au travail fragilisée par le manque de confiance et de transparence

La relation au travail se fragilise également sur le plan managérial. Seuls 10 % des salariés français disent faire confiance à leur direction. Ce chiffre montre un véritable déficit de transparence dans les organisations.

Ce manque de cohérence pèse sur la motivation au travail. Plus de la moitié des salariés ressentent une hausse des exigences sans accompagnement. 49 % estiment que le facteur humain est relégué après les enjeux financiers.

Les RH doivent agir sur les leviers concrets de la confiance. La clarté des décisions, la capacité à expliquer les priorités et la cohérence des messages comptent plus qu’un discours de façade.

Un manager présent mais injuste génère plus de désengagement qu’un manager distant mais clair.

La technologie apparaît comme un outil de réparation. Les salariés équipés d’outils numériques adaptés se déclarent deux à cinq fois plus satisfaits.

L’IA ne remplace pas la reconnaissance humaine mais elle allège la charge mentale. Seuls 22 % des collaborateurs utilisent l’IA au quotidien, contre 55 % des dirigeants. 

Cette différence crée un sentiment d’injustice dans les équipes. L’égalité d’accès aux technologies devient donc une question de confiance.

Selon le rapport d’HP, les RH peuvent transformer la relation au travail en activant trois leviers : Offrir une flexibilité réelle et mesurable ; rappeler aux managers leur rôle dans la cohésion quotidienne et démocratiser les outils qui facilitent la collaboration et la montée en compétences.

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