Entretien : ces 6 attitudes sont détestées par les recruteurs

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Si les pratiques de recrutement évoluent rapidement ces dernières années, les entretiens restent un moment clé pour les entreprises. Et durant tout ce processus, les recruteurs se retrouvent parfois face à des attitudes qui peuvent nuire au candidat : quelles sont-elles ?

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Le ghosting : une coupure brutale qui exaspère les recruteurs

Ne plus répondre, ne pas honorer un rendez-vous, ou disparaître après une promesse d’embauche : voilà ce qu’on appelle le ghosting. Cette attitude, de plus en plus fréquente, met les recruteurs en grande difficulté. Ils doivent réorganiser leurs priorités, prévenir les équipes, et parfois relancer l’intégralité du processus de recrutement.

Ce silence soudain laisse une impression d’irrespect profond. Il rompt la confiance dès les premières interactions. Pour les recruteurs, il n’y a pas pire : cela renvoie une image d’instabilité et de désinvolture professionnelle.

Prévenir, même pour refuser, reste indispensable. Un simple message peut sauver une relation professionnelle et montrer que l’on respecte les codes du monde du travail.

Les retards à répétition : un manque de considération

Être en retard une fois peut arriver. Mais arriver en décalé à chaque étape du processus devient vite rédhibitoire. Certains candidats se présentent systématiquement avec dix ou quinze minutes de retard, sans prévenir ni s’excuser.

Pour les recruteurs, cette attitude traduit un désengagement. Elle laisse penser que l’entretien n’est pas une priorité, ou pire, qu’il s’agit d’un rendez-vous sans importance. Cette impression est difficile à corriger, même avec un bon échange.

Les recruteurs attachent une réelle valeur au respect des horaires. C’est une question de fiabilité, de rigueur et de savoir-être. Arriver à l’heure reste un réflexe simple et valorisant.

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L’indifférence manifeste : un signal d’alerte pour les recruteurs

Manque d’enthousiasme, regards fuyants, réponses mécaniques… Certains candidats laissent transparaître une forme d’indifférence qui trouble l’échange. Ils donnent l’impression d’être là par obligation, sans réelle envie de se projeter.

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Les recruteurs ne cherchent pas un enthousiasme forcé, mais une implication sincère. Or, quand la posture est fermée, le ton monotone, et que les questions sur le poste se font attendre, le doute s’installe rapidement.

Cette absence d’engagement, même subtile, fait partie des signaux faibles que les recruteurs repèrent. Montrer que l’on s’intéresse sincèrement à l’entreprise peut faire toute la différence, même face à des profils très qualifiés.

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Ne rien préparer : un manque de respect du processus

Certains candidats arrivent les mains dans les poches, sans avoir pris le temps de consulter le site de l’entreprise ou de lire l’offre en détail. Ce manque de préparation est perçu comme une forme de négligence.

Les recruteurs, eux, investissent du temps pour étudier chaque profil. Ils attendent en retour un minimum de curiosité, de compréhension du contexte et de pertinence dans les échanges.

Ne pas savoir de quoi parle l’entreprise ou ignorer les missions essentielles du poste fragilise immédiatement la candidature. Une bonne préparation, même rapide, permet de créer un dialogue équilibré et professionnel.

Poser trop vite des questions inappropriées

Aborder trop rapidement des sujets comme les congés, le télétravail ou les avantages extra-salariaux peut être mal perçu. Les recruteurs attendent d’abord que le candidat montre de l’intérêt pour la mission et son contexte.

Lorsque les premières questions concernent l’emploi du temps ou la durée des pauses déjeuner, cela envoie un signal négatif. Cela laisse penser que la priorité n’est pas le poste, mais les conditions périphériques.

Les recruteurs comprennent que ces sujets sont importants. Mais ils doivent s’inscrire dans un échange global, et non devenir le centre de la discussion dès les premières minutes.

Ignorer les règles de base de la communication

Langage corporel fermé, absence de regard, gestes nerveux incontrôlés… Ce sont souvent des détails, mais ils influencent fortement l’impression laissée en entretien. Les recruteurs y sont particulièrement attentifs.

Refuser de répondre à certaines questions, couper la parole, ou ne pas écouter jusqu’au bout sont d’autres signes d’un manque de maîtrise de la communication professionnelle. Ces attitudes nuisent à la qualité de l’échange.


Les recruteurs ne cherchent pas des orateurs parfaits, mais des interlocuteurs respectueux et présents. Un entretien réussi repose autant sur les mots que sur l’écoute, la posture et la capacité à dialoguer sereinement.

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