La Gen Z en force sur le marché de l’emploi
Une étude récente d’iCIMS met en évidence un fait marquant : 66 % des candidats en France ont moins de 25 ans.
Cette tendance illustre une profonde transformation du marché du travail, qui voit la génération Z s’imposer comme une force dominante. Ce phénomène est encore plus accentué en France que dans d’autres pays européens.
En Allemagne, cette tranche d’âge représente 60 % des candidats, tandis qu’en Italie, elle atteint 56 %. Au Royaume-Uni, la proportion est plus faible (50 %), laissant davantage de place aux travailleurs plus expérimentés.
Cette dynamique s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, les jeunes diplômés cherchent à entrer rapidement sur le marché du travail, souvent dans un contexte d’incertitude économique.
D’autre part, certaines entreprises ont réduit leurs recrutements de profils juniors ces dernières années, freinant les opportunités pour ces jeunes travailleurs.
De plus, un nombre croissant de jeunes actifs voient leur période d’essai rompue, souvent en raison de difficultés d’adaptation culturelle en entreprise.
Si les jeunes sont très actifs dans la recherche d’emploi, la part des candidatures de profils plus expérimentés reste en retrait. Cette tendance traduit une certaine prudence de la part des travailleurs seniors, qui hésitent à changer d’employeur dans un marché encore perçu comme instable.
La réforme des retraites et l’inflation renforcent cette stabilité recherchée par les salariés plus âgés.
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Les candidats français plus engagés que leurs voisins européens
Après une année marquée par des incertitudes économiques et politiques, l’activité de recrutement retrouve son dynamisme. Depuis janvier 2024, les offres d’emploi ont augmenté de 31 %, les candidatures de 29 % et les embauches de 18 %. Cette tendance à la hausse pourrait marquer un regain de confiance des entreprises et des candidats.
Un autre enseignement de l’étude iCIMS réside dans l’engagement des candidats français. Avec un taux d’application de 30 %, la France se positionne loin devant la moyenne européenne de 20 %. En comparaison, l’Italie affiche un taux de 24 %, le Royaume-Uni 19 % et l’Allemagne seulement 13 %.
Ce taux traduit un engagement fort des chercheurs d’emploi en France. Contrairement à d’autres pays, les candidats ne se contentent pas de naviguer sur les sites carrières : ils postulent réellement.
Pour les employeurs, cette donnée souligne la nécessité d’optimiser l’expérience candidat en simplifiant les processus de recrutement. Un parcours fluide et attractif permettra de capter efficacement cet engagement et d’améliorer le taux de conversion des candidatures en embauches.
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