Fêtes de fin d’année en entreprise : les attentes des salariés

Les fêtes de fin d’année en entreprise : un événement qui ne doit plus être si rare

Une récente étude menée par Rejolt et Peclers Paris sur les fêtes de fin d’année en entreprise met en lumière un besoin clair. Les salariés jugent les événements utiles, mais souhaitent davantage d’authenticité. Ils veulent des formats moins descendants et plus proches de leur réalité quotidienne.

La participation reste solide. 76 % des répondants assistent aux événements quand ils sont proposés. Le problème vient de leur rareté.

Plus de la moitié des salariés affirment n’en vivre que rarement, un chiffre qui grimpe à 57 % chez les non-cadres. Cette absence de rendez-vous réguliers nourrit un sentiment de déconnexion.

Les jeunes expriment des attentes fortes. Ils sont 42 % à souhaiter davantage d’occasions de rassemblement. Mais ils restent sur leur faim en matière d’impact émotionnel. Seuls 29 % d’entre eux gardent en mémoire un événement marquant. 

Les contenus standardisés n’impriment plus, car ils n’entrent pas assez en résonance avec le vécu des équipes. Un événement réussi doit donc être pensé globalement et refléter l’instant présent de l’entreprise.

Créer du lien devient la priorité. 85 % des moins de 30 ans attendent avant tout un moment de connexion entre collègues. Ils sont aussi 64 % à souhaiter des initiatives favorisant le bien-être mental, alors que seuls 14 % déclarent avoir déjà participé à un événement de ce type.

Le message est clair : les moments collectifs doivent désormais prendre soin des équipes.

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Vers des événements plus utiles et mieux rythmés

L’utilité perçue des événements évolue selon les profils. Les cadres voient ces temps collectifs comme un levier de fidélisation, à 66 %.

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Les non-cadres y voient surtout un moyen de valoriser les efforts, à 75 %. Les plus de 51 ans affirment leur attachement à ces moments, 50 % d’entre eux estimant leur impact important au quotidien. Les fêtes de fin d’année en entreprise doivent donc s’adapter à des attentes multiples.

L’ambiance humaine reste la première demande. 48 % des salariés souhaitent des événements recentrés sur les personnes. Chez les non-cadres, cette attente monte à 51 %. Le rôle des intervenants et des collègues appréciés apparaît déterminant, cité par 37 %.

Les femmes expriment un besoin spécifique : des horaires compatibles avec leurs contraintes professionnelles, une demande portée par 67 % d’entre elles.

Les contenus doivent eux aussi évoluer. 47 % des salariés souhaitent des formats conviviaux, simples et pratiques, comme des cafés, ateliers cuisine ou sessions bricolage.

Cette envie de proximité n’empêche pas le besoin de grands temps forts. 42 % aimeraient participer une à deux fois par an à un événement rassemblant toute l’entreprise.

Le bien-être devient un pilier structurant. 30% des répondants aimeraient des activités centrées sur la détente ou la récupération, comme la musicothérapie ou des espaces de repos. Les jeunes, à 40 %, et les femmes, à 37 %, y sont particulièrement sensibles.

La solidarité attire également. 23 % souhaitent s’engager dans des actions utiles, un chiffre qui atteint 32 % chez les cadres.

Ces tendances montrent un changement profond. Les salariés veulent des moments à la fois chaleureux, utiles et alignés avec leurs contraintes. Les entreprises qui intégreront ces signaux faibles réussiront leurs événements, et surtout, renforceront durablement l’engagement collectif.

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