La Gen Z au bord du burnout : que faire pour les retenir ?

Des attentes fortes en termes de flexibilité

Une étude mondiale réalisée par UKG auprès de 13 000 collaborateurs de première ligne met en lumière une tendance marquante. 

La génération Z, aujourd’hui âgée de 18 à 27 ans, est particulièrement affectée par la rigidité des emplois de première ligne. Ces jeunes travailleurs semblent surmenés et aspirent alors  à une expérience professionnelle plus flexible.

Les emplois de première ligne nécessitent souvent une présence physique stricte, ce qui complique l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Pour la Gen Z, la flexibilité est essentielle pour améliorer leur bien-être. Ils souhaitent un meilleur contrôle sur leur emploi du temps, leur lieu de travail et la durée de leurs missions.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 58% des jeunes collaborateurs privilégient des jours de congé supplémentaires à une augmentation de salaire. 

Par ailleurs, près de 30% renonceraient à une promotion pour bénéficier d’une semaine de vacances payées supplémentaire chaque année. Ces préférences traduisent une quête de stabilité et de qualité de vie.

Les entreprises doivent s’adapter à ces attentes pour retenir ces talents. Proposer des horaires flexibles ou des outils d’auto-planification devient un levier stratégique. 

Selon l’étude, les organisations qui intègrent ces pratiques innovantes attirent davantage les jeunes travailleurs. La flexibilité n’est plus un luxe, mais une nécessité pour répondre aux aspirations de la Gen Z et assurer leur engagement durable.

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Des emplois en première ligne qui dégradent la santé mentale de la Gen Z ? 

Les postes en première ligne imposent des défis qui impactent profondément le bien-être mental des collaborateurs, notamment chez les jeunes générations. 

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Selon l’étude de UKG, 72% des membres de la Gen Z déclarent que leurs interactions professionnelles ont détérioré leur santé mentale, contre 62% pour l’ensemble des employés de première ligne. Ces chiffres révèlent une pression accrue sur les plus jeunes.

Le manque de reconnaissance aggrave ce malaise. Près de 20% des collaborateurs de première ligne affirment ne jamais recevoir de retour positif de leur supérieur. Ces absences de considération, combinées aux tensions générées par les clients, collègues ou responsables, poussent 71% de la Gen Z à envisager de quitter leur poste.

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“Deux tiers des collaborateurs de première ligne dans le monde (66%) estiment que leur lieu de travail est globalement excellent. Cependant, il reste un travail crucial pour rendre ces carrières plus attrayantes aux yeux de la génération Z. Une chose est certaine, quelles que soient les générations : si l’expérience en première ligne n’est pas améliorée, des talents précieux risquent d’être perdus.”

Dan Schawbel, directeur associé chez Workplace Intelligence

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Cette génération perçoit également une fracture culturelle au sein des entreprises. Environ 49% des travailleurs de première ligne estiment que leur organisation fonctionne avec deux cultures distinctes : une pour eux et une pour les employés de bureau.

Ce sentiment d’exclusion renforce leur insatisfaction, partagée par 61% des jeunes interrogés.

Pour retenir ces talents, il est impératif de bâtir des environnements inclusifs et valorisants. L’amélioration de l’expérience en première ligne est primodiale pour éviter des départs massifs et préserver des compétences clés.

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