Retraite en 2025 : une inquiétude qui s’intensifie
Une récente publication de SD Worx vient souligner la montée de l’anxiété des salariés autour de la retraite en 2025.
Ces derniers restent marqués par l’instabilité des réformes successives et un sentiment d’avenir flou. Près de 86 % redoutent une pension insuffisante et expriment une inquiétude durable.
Cette crainte touche particulièrement les femmes, dont 89 % estiment leur future pension trop faible. L’étude souligne aussi un malaise croissant chez les jeunes actifs, moins confiants dans la pérennité du système. Chez les moins de 35 ans, 88 % craignent un nouveau report de l’âge de départ.
Le sentiment d’injustice sociale alimente ce climat tendu et fragilise la relation au travail. Il concerne 68 % des répondants, en particulier les non-cadres. Les femmes de plus de 50 ans sont aussi très concernées et disent manquer de visibilité. Cette défiance crée une pression émotionnelle forte dans les équipes.
Une majorité souhaite désormais reprendre le contrôle sur leur parcours. Plus de 60 % envisagent un départ anticipé pour mieux maîtriser leur trajectoire. Beaucoup se disent prêts à cotiser davantage pour partir plus tôt et retrouver du sens. Chez les jeunes actifs, cette volonté d’anticipation dépasse les 70 %.
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“Les salariés ne perçoivent plus la retraite comme une échéance lointaine, mais comme une étape de carrière à préparer activement. Dans un contexte d’incertitude, les entreprises ont un rôle clé à jouer : informer, accompagner et donner à chacun les moyens d’aborder la fin de carrière avec sérénité.”
Abdelkader Berramdane, SD Worx France
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Cette rupture marque un tournant profond dans la perception du vieillissement professionnel. La retraite n’est plus une affaire individuelle mais bien un enjeu collectif. Elle devient un sujet de management à part entière. L’entreprise se retrouve au cœur d’une transition sensible pour ses équipes.
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Accompagner pour réduire la pression et sécuriser le parcours
L’étude montre un besoin clair d’accompagnement face à la retraite en 2025. Près de 44 % déclarent manquer d’informations sur leurs droits. Cette méconnaissance accroît les peurs liées à l’avenir. Les femmes sont particulièrement concernées par ce déficit d’information.
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Je m’inscrisCe manque de repères crée une fracture dans l’accès aux ressources sociales. Les entreprises sont perçues comme un relais essentiel pour combler ces lacunes. Elles disposent d’une position stratégique pour structurer l’information et guider les salariés. Ce rôle devient une attente forte et légitime.
La demande d’accompagnement est largement partagée dans les organisations. Près de 91 % souhaitent un soutien plus actif de leur employeur. Les salariés voient l’entreprise comme un acteur clé de la préparation de la fin de carrière. Une communication claire permettrait déjà de réduire l’angoisse.
Les RH peuvent structurer un parcours adapté à chaque profil. L’enjeu consiste à rendre la retraite plus prévisible et compréhensible. Des rendez-vous individuels pourraient aider à organiser la transition. L’objectif reste d’offrir un cadre rassurant et stable pour réduire l’incertitude.
La mise en place d’ateliers d’information peut également renforcer la confiance. Ils permettent de traduire les règles complexes du système. Les salariés retrouvent ainsi un sentiment de contrôle bénéfique. Une progression douce vers la fin de carrière réduit la pression quotidienne.
La retraite en 2025 devient un marqueur de qualité de vie professionnelle. Les organisations doivent investir ce champ pour préserver l’engagement. L’accompagnement nourrit la confiance dans un contexte troublé. Une stratégie claire renforce la stabilité sociale au sein de l’entreprise.
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