Les stéréotypes bien ancrés du leadership féminin
Dans le domaine du leadership professionnel, les clichés ont la vie dure, surtout lorsqu’il s’agit de leadership féminin. Une étude récente de PerformanSe, spécialiste des évaluations psychométriques, révèle des résultats surprenants, s’attaquant aux préjugés de genre dans le management.
Cette recherche a examiné les auto-évaluations de managers à divers échelons. Ils ont partagé leurs préférences comportementales et perceptions liées à leur carrière. L’objectif ? Découvrir comment hommes et femmes se positionnent par rapport à leur travail et à leur personnalité au sein des différentes strates managériales.
Les découvertes sont éclairantes. Contrairement aux images traditionnelles, l’autorité et l’orientation vers l’action ne sont pas l’apanage des hommes.
De même, la bienveillance et le souci du relationnel ne sont pas exclusivement féminins. Ces stéréotypes, solidement ancrés, peinent à s’effacer, malgré une réalité bien différente. L’étude souligne aussi comment des clichés comme l’assertivité masculine ou la maternité féminine persistent subtilement dans les esprits.
Le management d’aujourd’hui demande plus que jamais des qualités telles que la compassion, l’empathie, la fermeté, et le charisme, sans distinction de genre. Ces résultats invitent à repenser nos modèles de leadership. Ils démontrent la nécessité d’abandonner les vieux clichés pour embrasser une vision plus inclusive et réaliste du potentiel humain dans le monde professionnel.
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Leadership au féminin : les femmes plus combatives et engagées que les hommes ?
L’étude de PerformanSe bouleverse les clichés sur le leadership féminin, montrant que les femmes en position de management se révèlent plus combatives et engagées que leurs homologues masculins.
Contrairement aux idées reçues, elles se distinguent par leur combativité accrue, leur confiance en elles et leur fermeté d’opinion, surtout en montant dans la hiérarchie. Cette tendance s’oppose à celle observée chez les hommes, dont la combativité tend à décroître avec l’ascension professionnelle.
Au niveau du relationnel, les femmes leaders démontrent une volonté plus marquée d’appartenance à un groupe ou collectif. Cependant, en termes de réceptivité et d’ouverture aux autres, hommes et femmes se tiennent sur un pied d’égalité.
Les femmes cherchent aussi davantage une cohérence entre leurs valeurs personnelles et celles de l’entreprise, peut-être influencées par la perspective de pauses carrières potentielles, comme la maternité.
Ce constat soulève une interrogation profonde : le leadership est-il vraiment genré ? Selon Melany Payoux, docteur en psychologie cognitive, les résultats suggèrent une évolution vers un management post-genre, où les qualités individuelles priment sur les stéréotypes.
Cette étude met en avant la nécessité d’apprécier la diversité comme une force, en reconnaissant les compétences et les qualités uniques de chaque leader, au-delà des préjugés de genre, vers un leadership plus inclusif et performant.
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