L’inclusion : le sujet incontournable des politiques RH.

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Selon le 10e Baromètre sur la perception de l’égalité des chances en entreprise, les organisations sont de plus en plus inclusives. Mais pour quatre salariés sur dix, l'âge reste un facteur discriminant.

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À l’occasion de la Semaine de l’entreprise responsable et inclusive (#SERI2021), organisée du 11 au 15 octobre par l’Association française des managers de la diversité (AFMD) et le Medef, l’organisation patronale a livré son 10e Baromètre sur la perception de l’égalité des chances en entreprise*.

Premier constat : l’égalité des chances demeure un enjeu incontournable pour 91 % des salariés interrogés. Et 79 % estiment le sujet également prioritaire ou important pour la direction de leur entreprise. Parmi ces derniers, 67 % sont capables de citer au moins une action menée par leur direction. Des mesures qui passent d’abord par des accords d’entreprise – diversité, égalité professionnelle femmes-hommes, handicap, seniors, etc.– (33 %), et des politiques de sensibilisation, formation ou communication interne et/ou externe (30 %).

Égalité femmes-hommes.

À noter que dans les entreprises dotées d’une mission, d’un service ou d’un poste dédié, les salariés estiment à 82 % que les actions menées sont efficaces (contre 66 % dans les autres). « On entre probablement dans une ère où les salariés sont devenus plus exigeants et où les entreprises ont tout intérêt à se structurer et à le faire savoir Â», commente le Medef.

Cette année encore, les problématiques d’égalité femmes-hommes et d’égalité salariale arrivent en tête des sujets jugés prioritaires en entreprise. Ces préoccupations sont cependant moins marquées qu’en 2020, « reflet probable des progrès mesurés par l’index d’égalité salariale Â». Suivent l’âge et le handicap (visible ou invisible).

Motif de satisfaction pour le Medef : la crainte d’être potentiellement discriminé sur le marché du travail est en net recul. Si 56 % des salariés exprimaient cette inquiétude en 2020, ils ne sont plus, cette année, que 45 % (score le plus bas depuis la mise en place du baromètre).

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Des craintes subsistent.

Le niveau n’est certes pas négligeable. Mais pour l’organisation patronale, « ces résultats montrent que ces craintes ne sont pas liées directement à l’entreprise, mais bien plus au climat d’anxiété ambiant. Â» Néanmoins, 34 % (-7 points par rapport à 2020) considèrent encore qu’ils pourraient être un jour victimes de discrimination au sein de leur propre entreprise.

L’âge, cité par 40 % des sondés, demeure la principale crainte de discrimination (sur le marché du travail et dans leur entreprise). 26 % mentionnent l’apparence physique, et 24 %, leur sexe – sujet qui, sans surprise, préoccupe beaucoup plus les femmes. Le niveau ou le type de diplôme arrive en 4e position (21 %), devant l’état de santé (hors handicap) et l’origine sociale ou encore la couleur de peau.

Enfin, bonne nouvelle : 80 % des salariés ont le sentiment que leur entreprise représente bien la diversité de la société (+9 points depuis 2017). Par ailleurs, 77 % ont confiance dans leur avenir au sein de leur entreprise (+2 points par rapport à 2020, +11 points en dix ans).

*Enquête réalisée en ligne par TNS Kantar pour le Mouvement des entreprises de France du 23 juin au 9 juillet 2021 auprès d’un échantillon de 1 502 personnes, représentatif de la population française salariée du secteur privé.

Conçu en 2012, le Baromètre national de perception de l’égalité des chances a, pour le Medef, un double objectif :
– Mesurer la perception qu’ont les salariés du climat d’égalité des chances en entreprise, ainsi que les répercussions de celle-ci sur les comportements collectifs et la confiance en l’avenir.
– Permettre aux entreprises de s’engager et de construire un dialogue social efficace sur la base d’un diagnostic partagé, de se « benchmarker Â» et de mesurer leurs progrès au cours des années.