Une génération hybride façonnée par le télétravail
Selon l’étude mondiale 2025 menée par BSI, plus de 200 millions de personnes ont débuté leur carrière depuis la pandémie. Ces jeunes actifs forment ce que l’on appelle aujourd’hui la génération hybride. Une génération qui a été façonnée dès le départ par le télétravail, la flexibilité et l’absence de repères traditionnels en entreprise.
En France, le travail hybride est devenu le modèle préféré pour 39 % des jeunes actifs. Le présentiel total ne séduit que 20 %, et le 100 % à distance encore moins : 15 %. Pourtant, la présence sur site ne doit pas être imposée sans contrepartie. Plus d’un Français sur deux estime que les postes entièrement en présentiel devraient être mieux rémunérés.
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Evaluer l'efficacité de votre paie“La génération hybride a vu le rideau se lever sur ce qu’est le travail et ce qu’il peut leur offrir. Notre enquête brosse le portrait d’une cohorte très pragmatique. Ils valorisent l’équilibre, la modération et la cohérence et sont réfléchis lorsqu’il s’agit de donner la priorité à leur propre santé et à leur bien-être.”
Kate Field, responsable mondiale de la durabilité humaine et sociale chez BSI.
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Les exigences de la génération hybride s’explique en partie par des facteurs psychologiques. Un actif sur cinq en France indique que l’anxiété sociale pourrait l’empêcher d’accepter un poste sans télétravail.
Pour conserver leur engagement, 63 % souhaitent des horaires souples ou des systèmes comme les “heures de base” ou les journées d’ancrage fixes.
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Des attentes qui vont au-delà de la flexibilité
Les attentes de la génération hybride ne se résument pas à l’organisation du travail. Le facteur numéro un reste l’équilibre entre vie pro et vie perso. Il est cité comme priorité absolue par 45 % des répondants en France, devant la stabilité de l’emploi (44 %) et la passion pour le travail (36 %).
Cette recherche d’équilibre se double d’un besoin de lien humain. L’étude BSI révèle que 49 % des jeunes actifs français attachent de l’importance aux échanges en face à face. 63 % préfèrent même ce type de communication aux échanges digitaux.
Le bureau joue un rôle social fort. Près de 70 % des sondés se sont fait des amis dès leur premier poste. La moitié ont trouvé un mentor, et 44 % participent régulièrement à des événements internes. Ces moments renforcent l’engagement et le bien-être au travail.
La santé mentale reste un enjeu central. 41 % des jeunes Français interrogés estiment que le travail à distance a eu un impact négatif sur leur moral. À l’inverse, 47 % affirment que le mode hybride leur a permis de retrouver un équilibre satisfaisant.
Face à cette réalité, les employeurs doivent aller plus loin que la simple flexibilité. Repenser le présentiel, favoriser les échanges humains et proposer des conditions stables sont devenus essentiels pour attirer et retenir cette nouvelle génération.
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