Quel package de salaire idéal pour recruter en 2026 ?

Dernière mise à jour le :

Publié le :

Vous avez besoin de recruter les bons talents et d’être sûr de les fidéliser ? Tout est peut-être dans le package de salaire proposé. Qui doit lui-même être parfaitement adapté aux attentes des salariés actuels.

Auteur / Autrice

package-salaire-ideal-recrutement
Sommaire de l'article

Recrutement 2026 : le package de salaire comme levier d’attractivité

En 2026, le recrutement reste un exercice d’équilibriste. Selon le Guide des salaires 2026 récemment publié par Robert Half, les écarts de rémunération se creusent à poste équivalent, influencés par la rareté des profils, la maîtrise de l’IA ou encore la polyvalence digitale. 

Cette évolution impose aux entreprises de repenser le package de salaire au-delà de la simple rémunération fixe.

D’après le rapport, près d’une entreprise sur trois prévoit d’augmenter ses effectifs cette année. La guerre des talents s’intensifie, notamment dans les fonctions support, finance et RH.

Pour se démarquer, les employeurs misent sur une offre globale : salaire compétitif, avantages, flexibilité et reconnaissance. 

95 % des salariés estiment que des avantages attractifs peuvent compenser un écart de salaire. Le montant ne suffit donc plus à convaincre : la valeur perçue du package global devient le véritable argument d’engagement.

“Les avantages extralégaux ne sont plus de simples compléments de salaire. Ils deviennent un marqueur fort de la culture d’entreprise et un levier différenciant pour attirer les talents.” 

Matthieu Imbert-Bouchard, directeur général de Robert Half France

Le package de salaire idéal ne s’achète plus seulement avec un chèque, mais avec du sens et de la flexibilité.

Abonnez-vous à la newsletter de Culture RH et recevez, chaque semaine, les dernières actualités RH.


La période de vérification reCAPTCHA a expiré. Veuillez recharger la page.

A lire également :

Les composantes d’un package de salaire gagnant en 2026

L’étude révèle plusieurs écarts entre les attentes des salariés et les propositions des employeurs. 67 % des salariés souhaitent davantage de congés payés, mais seuls 53 % des entreprises répondent à cette demande.

La suite après la publicité

À l’inverse, les programmes d’assurance et de retraite sont mieux couverts par les employeurs (68 %) que recherchés par les salariés (57 %).

Sur d’autres aspects, les positions convergent : 76 % des salariés attendent une prime annuelle liée à la performance, et 75 % des employeurs la proposent.

De même, l’organisation flexible du travail affiche une parfaite symétrie, plébiscitée par 69 % des deux parties. 

Ces chiffres confirment que la flexibilité, désormais intégrée aux standards, reste une composante essentielle du package de salaire moderne.

Mais un point de friction demeure : la rémunération variable. Si 67 % des salariés la jugent déterminante, seuls 20 % perçoivent plus de 5 % de leur revenu sous cette forme, et 14 % n’en bénéficient pas du tout. 

Le variable reste donc sous-exploité, surtout chez les jeunes actifs, moins de 15 % d’entre eux accédant à une prime de performance.

À la lumière de ces tendances, Robert Half identifie quatre piliers du package salarial idéal :

  • un salaire fixe aligné sur le marché et communiqué avec transparence ;
  • des primes équitables fondées sur la performance et la contribution réelle ;
  • une flexibilité réelle du travail, via le télétravail, les horaires aménagés et les congés additionnels ;
  • enfin, un accès garanti à la formation et à la protection sociale, pour soutenir la progression professionnelle.

En 2026, les RH doivent donc composer un équilibre subtil entre rémunération, reconnaissance et développement.

Le package de salaire devient un outil stratégique de fidélisation autant qu’un argument de marque employeur.

A lire également :