4 critères qui font la différence entre un bon et un mauvais candidat

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Il n’est pas toujours facile de trouver le candidat idéal quand on est en phase de recrutement. Comment séparer le bon grain de l’ivraie ? Et faire la différence entre un bon et un mauvais candidat ?

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La motivation réelle, au-delà du discours

Certains candidats savent parfaitement mettre en avant leur motivation. Mais cette capacité à se montrer convaincant en entretien ne reflète pas toujours une envie profonde de s’investir. 

La motivation sincère se reconnaît plutôt dans les choix de carrière, les efforts de préparation, ou la cohérence entre les aspirations du candidat et les réalités du poste proposé.

Lors du recrutement, il est donc essentiel de creuser ces éléments. Interroger les raisons d’un changement de poste, explorer les moments de doute ou de rebond professionnel permet souvent de distinguer ceux qui cherchent un emploi de ceux qui cherchent ce poste. 

Une motivation solide est un levier d’engagement sur le long terme. C’est ce qui permet au collaborateur de s’investir, même dans les périodes de creux ou de complexité. À l’inverse, une motivation superficielle risque de s’effriter dès les premières difficultés.

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Le savoir-être, un facteur clé de réussite

Le savoir-être reste difficile à évaluer, mais il fait toute la différence une fois le contrat signé. 

Adaptabilité, esprit d’équipe, gestion des conflits ou communication claire sont autant de qualités invisibles sur un CV, mais qui influencent profondément la qualité de collaboration.

Pourtant, l’erreur fréquente consiste à confondre aisance relationnelle et soft skills. Un candidat souriant et à l’aise ne sera pas forcément un collègue fiable et constructif. À l’inverse, un profil plus discret peut faire preuve d’un excellent esprit d’équipe.

C’est pourquoi il est utile de diversifier les méthodes d’évaluation : poser des questions sur des situations concrètes, analyser les réactions face à l’échec ou explorer la manière dont le candidat a résolu un désaccord dans le passé. 

Les soft skills doivent être définis en amont, en fonction du poste et du contexte d’équipe. Ce n’est pas la même chose de travailler dans une start-up en forte croissance que dans une structure hiérarchisée et stable. Mieux vaut donc éviter les jugements intuitifs pour se concentrer sur les comportements observables et les récits d’expérience.

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Les compétences concrètes, au-delà du parcours

Un bon candidat, ce n’est pas seulement une belle ligne sur un CV ou un diplôme reconnu. Ce sont des compétences précises, en lien direct avec les missions du poste. 

Trop souvent, l’expérience est prise comme un gage de savoir-faire. Pourtant, on peut avoir occupé un poste pendant des années sans avoir réellement développé les compétences attendues. Et à l’inverse, un profil junior peut démontrer une solide maîtrise grâce à des projets personnels, une formation continue ou un investissement hors cadre professionnel.

C’est pourquoi les tests pratiques ou les mises en situation sont de précieux alliés. Ils permettent de voir si le candidat sait réellement faire, et pas seulement parler de son savoir-faire. 

Cette approche limite les erreurs de casting basées sur des intitulés de poste flatteurs ou des expériences qui ne sont pas transposables. En se concentrant sur les compétences réelles, les recruteurs assurent une meilleure adéquation avec les besoins de terrain. 

Mais elle permet également d’éviter de confondre connaissance théorique et performance opérationnelle.

L’adéquation avec l’environnement de travail

Un bon candidat, c’est aussi celui-celle qui trouvera sa place dans l’environnement spécifique de l’entreprise. La culture, le rythme, l’organisation du travail ou les relations hiérarchiques influencent la qualité d’intégration. 

Pourtant, ces éléments sont souvent peu abordés dans les entretiens. Il ne suffit pas qu’un candidat corresponde au poste. Encore faut-il qu’il soit à l’aise dans le quotidien proposé. Certains s’épanouissent dans l’autonomie, d’autres ont besoin de repères solides. Certains recherchent un rythme intense, d’autres une certaine stabilité.

Identifier ces préférences, et les confronter à la réalité de l’entreprise, permet de réduire considérablement les erreurs de recrutement. L’objectif n’est pas de juger les goûts du candidat, mais de vérifier si ses attentes sont compatibles avec ce que l’organisation peut offrir. 


Il est donc utile de présenter clairement le cadre de travail, les contraintes du poste ou les dynamiques d’équipe. Le bon candidat n’est pas seulement compétent et motivé : il doit pouvoir s’inscrire durablement dans un collectif et y trouver sa place.

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