Comprendre les aspirations des jeunes diplômés en 2025
Une récente étude de l’EDHEC, NewGen NewJob 2025, nous apprend que les jeunes diplômés restent optimistes vis-à-vis de l’entreprise, mais posent des conditions claires à leur engagement.
Pour eux, un premier emploi doit être porteur de sens, respectueux de leur équilibre de vie et aligné avec leurs valeurs. Loin d’un simple tremplin professionnel, ce premier poste doit leur permettre de s’épanouir dans un cadre de confiance.
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“ Parce qu’ils sont convaincus que le travail est une source d’épanouissement, les jeunes diplômés d’aujourd’hui ne s’engageront durablement que dans un travail qui a du sens, avec un management de confiance et un cadre favorisant leur bien-être mental.”
Manuelle Malot, directrice du NewGen Talent Centre de l’EDHEC.
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Je le téléchargeLes résultats de l’étude révèlent trois profils distincts :
- Les compétiteurs (43 %) privilégient la carrière et la rémunération.
- Les engagés (29 %) cherchent un impact positif et des valeurs fortes.
- Les intra/entrepreneurs (28 %) aspirent à l’autonomie et à l’innovation.
Mais malgré leurs différences, tous s’accordent sur l’essentiel : éviter le brown-out, cette perte de sens jugée plus grave encore que le burn-out. 84 % d’entre eux considèrent que c’est le devoir de l’entreprise d’assurer leur bien-être mental.
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Adapter sa stratégie RH pour attirer et fidéliser
Recruter un jeune diplômé en 2025 ne consiste plus à vendre un poste, mais à proposer un projet clair et engageant, en phase avec leurs priorités. L’équilibre vie pro/vie perso, la confiance managériale et la clarté des missions priment. Les jeunes attendent aussi de pouvoir changer, tester, évoluer. Ils envisagent d’ailleurs leur premier emploi comme transitoire, avec une durée idéale de seulement 18 mois.
Le CDI ne fait plus rêver autant : 40 % ne le visent pas en sortie d’études. Beaucoup privilégient les formats comme le VIE ou les graduate programs. Dans ce contexte, miser sur des parcours internes évolutifs, des mobilités ou du mentoring devient stratégique.
Autre signal fort : plus de 90 % des jeunes attendent de l’autonomie et un cadre de travail basé sur la confiance. Cela suppose un management plus horizontal, agile et à l’écoute.
Du côté des priorités, tout dépend des profils :
- Les managers recherchent la progression hiérarchique rapide.
- Les ingénieurs valorisent la passion et l’équilibre personnel.
- Les universitaires se montrent plus volatils, mais veulent se spécialiser.
Pour bien recruter, il faut donc individualiser l’approche, proposer des missions qui ont du sens, et surtout, montrer concrètement comment l’entreprise prend soin de ses collaborateurs.
Comme le souligne Adrien Ledoux, CEO de JobTeaser : “Le premier emploi est une étape où les jeunes découvrent leurs forces et faiblesses. Si l’entreprise fait à son tour preuve de flexibilité, elle leur offre l’opportunité de trouver leur véritable place.”
Pour séduire les jeunes diplômés en 2025, il faut penser bien-être, sens, autonomie et agilité. Ceux qui relèveront ce défi ne gagneront pas seulement des talents, mais des collaborateurs réellement engagés.
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