Une alliance RH et IT pour une meilleure expérience collaborateur
Selon une récente étude internationale Nexthink, l’union des départements RH et IT pourrait révolutionner l’engagement au travail. Ce rapport alerte sur un environnement numérique devenu trop complexe pour les salariés. Et face à cette situation, une solution émerge : la convergence des fonctions IT et RH.
93 % des responsables IT interrogés estiment qu’un rapprochement entre RH et IT améliorerait la productivité et l’engagement. Mieux encore, 64 % anticipent une fusion de ces deux fonctions d’ici cinq ans. Objectif : transformer l’expérience employé dans un monde du travail de plus en plus digital.
Aujourd’hui, les salariés jonglent avec une moyenne de 11 outils numériques. Ce chiffre pourrait grimper de 43 % d’ici trois ans. Cette surabondance technologique nuit à l’efficacité, mais surtout à l’adhésion des collaborateurs aux nouveaux outils.
Dans ce contexte, un service unifié RH et IT permettrait de :
- simplifier l’intégration des nouveaux talents ;
- accélérer l’adoption des outils numériques ;
- augmenter le taux de réussite des projets digitaux.
Une majorité des répondants y voit aussi un levier fort de fidélisation.
« Presque toutes les entreprises font aujourd’hui face à une crise de l’engagement et à une productivité en berne, certaines étant plus touchées que d’autres. Ces chiffres montrent que les entreprises envisagent des changements radicaux. Il ne s’agit pas seulement de faciliter l’intégration ou de proposer un meilleur support technique : il s’agit de repenser en profondeur l’environnement de travail, afin que chacun puisse donner le meilleur de lui-même. »
Vedant Sampath, CTO de Nexthink
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Des obstacles à lever pour une gouvernance partagée
La fusion RH et IT n’est pas sans difficulté. 58 % des répondants évoquent un manque de clarté sur les rôles. 50 % pointent une communication insuffisante entre les deux services. Et 49 % dénoncent des priorités qui s’opposent.
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Je téléchargeMalgré cela, 52 % des responsables se disent prêts à engager cette transition. Un chiffre encourageant, qui montre que les lignes bougent. L’enjeu dépasse la simple collaboration : il s’agit de poser les bases d’un nouveau modèle.
Ce modèle reposerait sur une gouvernance élargie, incarnée par un profil hybride, tel qu’un Chief Experience Officer (CXO). 40 % des décideurs pensent que ce rôle, indépendant de la DSI ou de la DRH, piloterait mieux cette transformation. Ses missions : améliorer l’expérience numérique, gérer les outils collaboratifs, accompagner la formation digitale, et analyser les données RH.
L’alliance RH et IT pourrait bien devenir un atout concurrentiel majeur. Les entreprises qui sauront réconcilier excellence humaine et innovation technologique bâtiront des environnements de travail performants.
Pour elles, la crise de l’engagement pourrait devenir une opportunité de croissance durable.
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