La finance, pilier du marché de l’emploi en 2025
Dès le début de son étude, le cabinet de recrutement Robert Half met en évidence un constat clair. Les fonctions financières dominent largement le classement des métiers les plus recherchés à la rentrée 2025.
Cette tendance reflète l’importance stratégique de la gestion des comptes, de la transparence et de l’anticipation des risques.
En tête, le consolideur occupe une place centrale. Véritable chef d’orchestre des bilans financiers, il harmonise les comptes et offre une vision fiable de la santé d’un groupe.
Directement lié aux opérations de fusion et acquisition, il est devenu indispensable. Son salaire peut atteindre 80 000 euros pour les profils confirmés.
Le responsable comptable se hisse en deuxième position. Véritable pivot, il supervise les comptes et s’assure de leur conformité tout en encadrant des équipes. La rémunération peut dépasser 85 000 euros pour les plus expérimentés.
Le contrôleur de gestion complète le podium avec un rôle orienté pilotage et analyse des données. Son expertise est particulièrement précieuse dans un contexte économique incertain et digitalisé.
Le classement inclut aussi le contrôleur financier, chargé de garantir la conformité des pratiques, et le gestionnaire de paie, seul métier RH de ce top 10. Ce dernier reste stratégique à l’approche de la nouvelle obligation de transparence salariale prévue pour 2026.
Son rôle va encore évoluer avec l’essor de l’IA générative, qui transforme déjà les logiciels de paie.
Ces cinq profils témoignent du poids de la fonction financière et RH dans la stratégie des entreprises.
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IT, marketing et organisation : des compétences clés pour les entreprises
Au-delà de la finance, l’étude Robert Half met en lumière d’autres expertises. Les métiers liés à la technologie et à la sécurité numérique figurent en bonne place.
L’administrateur systèmes et réseaux illustre parfaitement cette évolution. Face à la hausse des cyberattaques, les entreprises, y compris les PME, recherchent ces profils capables de protéger leurs infrastructures.
La digitalisation touche aussi la fonction commerciale. Le sales executive logiciels s’impose comme un profil rare. Sa mission consiste à vendre des solutions technologiques complexes, comme l’intelligence artificielle ou la cybersécurité, tout en gardant une forte dimension pédagogique et relationnelle.
Ces talents hybrides, à la fois techniques et commerciaux, sont rémunérés en conséquence.
Dans un autre registre, le directeur marketing est plus stratégique que jamais. Sa capacité à combiner créativité et analyse de données lui permet d’assurer la visibilité et la différenciation de l’entreprise.
Les salaires dépassent largement 100 000 euros pour les profils confirmés, reflet d’une responsabilité directe dans la conquête de nouveaux clients.
Enfin, certains métiers liés à l’organisation interne conservent une attractivité forte.
Le gestionnaire ADV, garant du suivi des ventes, et l’office manager, indispensable au bon fonctionnement des équipes, jouent un rôle essentiel dans la satisfaction client et la fluidité du travail.
Ces postes, moins médiatisés que les fonctions financières ou technologiques, sont pourtant stratégiques pour maintenir la performance opérationnelle.
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