Une rémunération de stage en hausse mais toujours inégale
Une étude menée récemment par JobTeaser apporte un éclairage précieux pour les recruteurs. La rémunération de stage moyenne atteint désormais 1 188 euros en France, soit une référence nouvelle pour les étudiants de niveau Master.
Pour intégrer le quart supérieur du marché, les entreprises doivent proposer plus de 1 600 euros mensuels. Cette barre devient un signal fort pour attirer les meilleurs profils.
Les écarts de rémunération de stage restent toutefois marqués selon les secteurs. La gestion d’actifs domine avec 1 593 euros mensuels, suivie de près par le conseil et la stratégie à 1 499 euros. Les stages en programmation se distinguent également avec 1 325 euros.
À l’inverse, les stages en communication ou en service client se situent bien en dessous de la moyenne nationale, respectivement à 986 et 891 euros. Ces écarts rappellent aux RH que les attentes financières varient considérablement selon la filière ciblée.
La surprise vient de l’égalité quasi parfaite entre étudiants d’écoles de commerce et d’ingénieurs.
Les premiers perçoivent 1 227 euros, les seconds 1 181 euros. L’écart de 46 euros seulement reflète une convergence qui redéfinit les repères traditionnels. Cette évolution impose aux entreprises de repenser leurs grilles pour rester compétitives auprès de profils diversifiés.
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Transparence et attractivité : les clés pour séduire les stagiaires
Si le niveau de rémunération de stage reste un critère décisif, d’autres leviers apparaissent tout aussi stratégiques.
JobTeaser observe que la transparence salariale augmente en moyenne de 28 % le volume de candidatures.
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L’effet est encore plus fort pour les profils ingénieurs, avec +80 % de candidatures lorsque la rémunération est affichée clairement. Pour les RH, il ne s’agit plus d’un simple détail mais d’une pratique incontournable.
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“Cette observation confirme une exigence forte de la Génération Z, déjà identifiée dans nos précédentes études : la transparence salariale est essentielle. Les entreprises qui cachent leurs salaires se tirent une balle dans le pied, notamment auprès des profils ingénieurs qui sont plus recherchés.”
Juliette Laborie, directrice générale de JobTeaser
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Les disparités régionales et la taille des entreprises pèsent également dans l’équation. L’Île-de-France conserve une avance de 15 % sur les autres régions. Les grandes entreprises, avec 1 278 euros en moyenne, offrent une rémunération supérieure de 13 % aux PME.
Pourtant, les PME attirent davantage : elles reçoivent 2,5 fois plus de candidatures par offre. La proximité géographique et l’image d’un environnement plus accessible séduisent particulièrement la Génération Z.
Cette analyse met en lumière une évolution claire : au-delà du salaire, c’est la transparence et la proximité qui font aujourd’hui la différence. Pour séduire les stagiaires en 2025, les RH doivent conjuguer compétitivité salariale et communication ouverte.
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