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100% télétravail : pourquoi ça ne passe pas en 2025 ?

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Depuis le Covid, le télétravail s’est généralisé, mais la majorité des salariés refusent le 100 %. Contrairement aux idées reçues, le bureau reste essentiel.

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Le rejet du 100% télétravail et la quête d’équilibre

L’étude menée par Catella France et YouGov confirme une réalité : le 100% télétravail ne séduit pas. Premier constat, le rejet est quasi unanime. La moitié des actifs plébiscitent un rythme de un à trois jours au bureau par semaine.

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Les jeunes générations confirment ce choix. Chez les 18-34 ans, 58 % préfèrent l’hybridation, et 54 % des femmes partagent ce souhait. Même celles et ceux présentés comme “digital natives” ne veulent pas rompre totalement avec le collectif. Le télétravail reste une option, mais pas un modèle exclusif.

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Le bureau garde une utilité forte. Pour 54 % des actifs, il demeure avant tout un lieu de collaboration et d’échanges. La productivité est aussi citée par 38 % des répondants comme une raison de venir travailler sur site. Chez les cadres décisionnaires, ce chiffre grimpe à 44 %. 

En revanche, seuls 31 % des 45-54 ans estiment que le bureau est un cadre de productivité optimal.

“Le bureau n’a jamais été aussi stratégique pour les entreprises. Sa valeur ne se mesure plus en mètres carrés mais en usages. Chaque espace doit justifier son rôle : stimuler la collaboration, refléter la culture et attirer les talents. Il s’agit moins d’optimiser que de réinventer.”

Raphaël Amouretti, Président de Catella France

Le cas des Franciliens illustre un paradoxe intéressant. Près d’un actif sur deux en Île-de-France cite le temps de transport comme frein majeur. Pourtant, 40 % réclament aussi des bureaux plus confortables, contre 36 % en moyenne nationale. 

Ils voient dans le bureau un lieu de ralliement, incarnant la culture et proposant des services supplémentaires.

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Pourtant, les salariés attendent autre chose. Pour 59 % des CSP+, le bureau doit surtout favoriser la collaboration. Chez les non-cadres, 46 % déclarent qu’une prime liée à la présence serait un vrai levier pour revenir plus souvent.

L’incitation financière pèse donc lourd. 42 % des actifs dans l’ensemble reconnaissent qu’une prime de présence changerait leur rapport au bureau. Ce chiffre atteint 49 % chez les CSP- et montre que la dimension économique joue un rôle central dans la décision.

63 % des actifs jugent que leurs espaces sont globalement adaptés en termes de localisation. 55 % citent la proximité des services comme un point positif et 60 % estiment le confort satisfaisant. 

Mais le constat est clair : les bureaux n’évoluent pas assez vite. 8 salariés sur 10 affirment n’avoir vu aucun changement dans leurs locaux depuis plusieurs années.

Le rôle du bureau ne peut plus se limiter à offrir un espace de travail. Il doit redevenir un lieu de cohésion, de transmission et d’apprentissage. Les bureaux nouvelle génération incarnent une tendance de fond. Près de deux salariés sur trois considèrent l’espace de travail comme un critère décisif au moment de choisir un emploi.

Les services associés, restauration, salles de sport, espaces collaboratifs, ne sont plus des « bonus » mais des incontournables. Ils redonnent tout son sens au bureau, à la fois lieu de productivité et espace de vie professionnelle attractif.

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