Comment le jeu peut-il réinventer la montée en compétences des managers ?

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Comment le jeu peut-il réinventer la montée en compétences des managers ?

Faire évoluer les compétences des managers en entreprise : un véritable enjeu

Le rôle du manager ne cesse de se complexifier. En effet, ce dernier ne se contente plus uniquement
de piloter l’activité et de gérer les objectifs. Le manager est aussi un relais de la culture d’entreprise,
un vecteur d’engagement, un soutien face aux changements ainsi qu’un garant du bien-être au
travail.

Cette polyvalence suppose une montée en compétences constante sur des thématiques de
leadership, de communication, d’intelligence émotionnelle, de capacité à gérer la complexité ou
encore de faculté à accompagner les équipes dans la transformation.

Les attentes évoluent également avec des collaborateurs qui recherchent des managers capables
d’écoute, d’adaptation, de vision, mais aussi d’humilité et d’exemplarité. Ces qualités ne
s’apprennent pas uniquement en théorie.

Elles se développent dans l’action, dans la confrontation à
des situations diverses et dans l’analyse de ses propres réactions. La formation doit donc répondre à
ce besoin de pratique, de contextualisation et de mise en perspective.

Dans un monde où les modèles de travail évoluent rapidement (notamment par une intensification
du télétravail et des attentes de sens), la formation des managers ne peut rester figée. Il s’agit d’un
enjeu stratégique : une équipe bien managée est plus stable, plus performante, plus engagée.

Former les managers, c’est donc investir dans la solidité du collectif, mais aussi dans la capacité de
l’entreprise à se projeter dans le long terme.

Et pour ce faire, vous avez plusieurs grandes possibilités, parmi lesquelles les méthodes dites plus
« traditionnelles » et des méthodes émergentes comme l’usage du jeu pour la montée en
compétences des managers.


Les limites des méthodes traditionnelles de formation

Les formations classiques, en présentiel ou en distanciel, présentent certaines limites. Trop
théoriques, déconnectées des réalités quotidiennes, elles peinent malheureusement parfois à
embarquer les participants. L’effet de la formation s’arrête alors à la porte de la salle ou de la
visioconférence.

Ces formations ont souvent une approche descendante : un formateur, des supports et un déroulé
linéaire. Mais qu’en retient-on vraiment ? Qu’est-ce qui change durablement dans la posture
managériale ? Bien souvent, peu de choses. Les concepts sont clairs, mais leur mise en œuvre reste
floue. Le manager repart avec une liste de bonnes pratiques, sans toujours savoir comment les
incarner dans son contexte propre.

En prime, souvent pris dans l’urgence opérationnelle, les managers ont besoin de formats qui leur
parlent, qui les stimulent et qui les mettent en situation. Ils doivent pouvoir tester, se tromper,
observer et en tirer des conclusions.

Or, les formations descendantes laissent peu de place à
l’expérience ou à l’expérimentation. Le risque est alors une faible rétention des acquis, et un retour
au quotidien sans véritable changement.

Il est donc temps d’explorer des alternatives plus engageantes, plus adaptées aux attentes des
managers d’aujourd’hui. Et c’est ici que le jeu entre en scène.


Le jeu : une approche qui peut permettre de réinventer la montée en compétences des managers

Le jeu, lorsqu’il est conçu avec rigueur pédagogique, peut devenir un formidable outil de
développement professionnel. Il place le manager dans une posture active, lui permet de vivre des
situations proches de la réalité, de prendre des décisions, d’en observer les conséquences et d’en
tirer des enseignements.

Qu’il s’agisse de serious games, d’escape games, de simulations ou de parcours gamifiés, les formats
ludiques encouragent la prise d’initiative, la collaboration et le développement de la posture
managériale. Ils permettent de travailler sur des compétences comportementales essentielles :
gestion du stress, communication interpersonnelle, arbitrage, délégation, feedback constructif…

Le jeu apporte également une dimension émotionnelle à l’apprentissage. Il mobilise l’engagement
du participant, favorise l’attention, et crée des situations dans lesquelles les apprentissages sont
vécus et donc mieux mémorisés. Il s’agit moins d’apprendre des concepts que d’en faire l’expérience.

Des entreprises comme Collock proposent des dispositifs immersifs sur mesure, adaptés aux enjeux
managériaux. En s’appuyant sur le jeu, elles transforment la formation en expérience, et renforcent
l’impact à long terme. Car ce que l’on vit, ce que l’on ressent, ce que l’on partage en situation, laisse
une trace bien plus durable qu’un support de présentation.

Le jeu permet aussi de décloisonner les fonctions, en invitant différents profils à interagir, à se
découvrir autrement, à déconstruire certains automatismes. Il crée un climat propice à la remise en
question, sans jugement, et favorise une dynamique de progression continue.

Autre avantage du jeu : il est facilement personnalisable. Il peut s’adapter à la culture de l’entreprise, aux enjeux du moment, aux profils des participants.

Enfin, le jeu n’est pas seulement un outil de formation, c’est aussi un accélérateur de cohésion. En
jouant, les participants partagent, rient, collaborent. Ils se rencontrent sur un autre plan, plus
humain, plus spontané. Et cette dynamique rejaillit ensuite dans le quotidien professionnel.

Réinventer la montée en compétences des managers, c’est aussi réinventer la manière dont on les
forme, dont on les implique, dont on les fait grandir. Et le jeu offre une voie concrète en ce sens.

Une voie qui transforme l’apprentissage en expérience, et la formation en levier d’engagement durable.
Pour les entreprises qui souhaitent bâtir un management moderne, incarné et inspirant, le jeu n’est
pas une option périphérique : il est une clé possible de transformation.