Incapacité permanente : Qu’est-ce que c’est ?

L’incapacité permanente désigne la situation d’un salarié qui, à la suite d’un accident du travail, d’une maladie professionnelle ou d’un problème de santé, subit une altération définitive de ses capacités physiques ou mentales.

Cette altération limite ou empêche durablement la possibilité de poursuivre une activité professionnelle dans les mêmes conditions qu’auparavant.

En France, le taux d’incapacité permanente est reconnu et apprécié par la Sécurité sociale ou la médecine du travail selon une procédure réglementée.

Enjeux et rôle stratégique pour les RH

La gestion de l’incapacité permanente revêt une importance particulière pour les ressources humaines, car elle implique de prendre en compte la santé et la sécurité des salariés, mais aussi les obligations légales de l’employeur. Une bonne compréhension permet :

Exemple de mise en situation concrète en entreprise

Un technicien de maintenance subit un accident du travail qui entraîne une perte de mobilité de son bras droit. Après expertise, la Sécurité sociale lui reconnaît un taux d’incapacité permanente partielle de 25 %.

Son employeur, accompagné du service des ressources humaines, doit alors envisager l’adaptation de son poste ou rechercher un reclassement interne vers une fonction compatible avec ses capacités restantes.

Si ces options ne sont pas possibles, une procédure spécifique de licenciement pour inaptitude pourra être engagée, en respectant le cadre légal.

Termes liés ou complémentaires à l’incapacité permanente

En résumé

L’incapacité permanente constitue un enjeu fort dans la gestion des ressources humaines, car elle engage des responsabilités légales et organisationnelles vis-à-vis du salarié concerné.

Identifier et accompagner ces situations permet d’assurer la conformité de l’entreprise, mais aussi de garantir le soutien et l’inclusion des collaborateurs en situation de handicap ou d’altération définitive de leur capacité de travail.