Un accompagnement sans failles du parcours collaborateur
Promotion, mutation, congé de maternité… Le parcours d’un salarié au sein de l’entreprise est rarement linéaire. Avec différentes transitions nécessitant à chaque fois une réadaptation. Le déploiement d’un dispositif de crossboarding, pour les faciliter, est alors indispensable.
Réussir l’intégration de nouveaux collaborateurs grâce à un processus d’onboarding parfaitement rodé. C’est devenu un leitmotiv dans de nombreuses entreprises, qui voient là le moyen de mieux recruter et surtout de fidéliser leurs talents. Le challenge, il faut le dire, est de taille puisque plus d’un 1/3 des CDI sont rompus la première année suivant le recrutement.
Des changements sources de décalages
Si l’accent mis sur l’embauche du salarié est crucial, il ne suffit pas. Durant tout son parcours dans l’entreprise, le collaborateur est en effet amené à vivre diverses situations de changement (prise d’un nouveau poste, congé maladie, etc.).
Et chacune de ces situations, qu’elle soit souhaitée ou non, produit immanquablement des « décalages » par la suite entre les attendus de la mission et l’action effective du salarié.
Cette perte momentanée de repères peut alors créer un sentiment d’inefficacité, de la démotivation voire un certain désengagement. D’où l’importance, via un dispositif adapté de crossboarding, d’accompagner au mieux chacun de ces caps.
Différents types de crossboarding
Visant à « ré-onboarder » le collaborateur, autrement dit lui permettre de s’intégrer ou de se réintégrer dans les meilleures conditions, le crossboarding montre son utilité dans 3 types de situations.
Le changement de poste au sein de l’entreprise en est une. Dans ce cas, il s’agit notamment de s’assurer que la personne dispose bien des connaissances et savoir-faire pour exercer ses nouvelles missions. Des efforts de formation ou l’accompagnement par un pair sont alors préconisés.
Autre situation, où ce dispositif trouve toute sa place : le retour de congés prolongés. Via différentes actions (points avec l’équipe, information sur les nouveaux projets…), le crossboarding va chercher à faciliter au maximum la reprise du collaborateur dans l’entreprise.
Le crossboarding enfin peut être activé dans le cadre d’une mobilité géographique – expatriation, mutation sur un autre site… – demandant aux salariés de retrouver des repères face à un nouvel environnement de travail, de nouveaux interlocuteurs, des processus différents, etc.
Savoir aussi… se dire au revoir
Au-delà, la réflexion sur les dispositifs de crossboarding invite à s’inscrire dans une gestion plus globale des talents. Et ce, depuis l’entrée du travailleur dans l’entreprise jusqu’à son envol pour d’autres cieux professionnels.
Dans cette logique, l’étape du offboarding mérite également d’être soignée. Puisque le salarié exerce de moins en moins « à vie » au sein d’une seule entreprise, autant prendre les devants pour un au revoir réussi pour les deux parties.
Dans tous les cas – on, cross et offboarding -, anticipation, adaptation et dialogue restent les maîtres mots.
Six clés pour un crossboarding réussi
Loin d’être standard, chaque processus de crossboarding s’adapte à la transition vécue par le collaborateur. Avec 6 principes à retenir:
- Faire débuter le processus de crossboarding avant le changement ou le retour effectif dans l’entreprise
- Pour chaque situation, identifier l’écart entre les besoins de l’entreprise et les ressources à l’instant T du salarié
- Ne pas lésiner, si nécessaire, sur les actions de formation
- Mobiliser le collectif (managers, services RH, collègues…) pour faciliter la (ré)intégration
- Informer le collaborateur des changements intervenus en son absence
- Lui donner tous les outils nécessaires (livret d’accueil, présentation du pays où il est muté, organigrammes, etc.) pour trouver rapidement ses marques.
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