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Pourquoi seuls 26% de Français·es se déclarent engagé·es dans leur travail ?

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Le désengagement des salarié·es français·es : une réalité en 2024 ?   

United Heroes vient de publier, en partenariat avec Great Place to Work France, son Observatoire United Heroes de l’Engagement en Entreprise 2024 réalisé par Opinion Way.

Les collaborateurs français déclarent être peu engagés dans leur travail. Le score d’engagement des Français est le plus bas parmi les 5 pays interrogés :

En 2024, le travail occupe une place secondaire derrière la famille et les loisirs pour les salarié·es français·es. Contrairement aux idées reçues, ce sont les jeunes (18-24 ans) qui valorisent le plus le travail, avec 51% le plaçant dans le top 3 de leurs priorités. 

La rémunération n’est plus la priorité absolue au travail, les conditions de travail et les relations humaines ayant désormais autant d’importance. 

Le télétravail, bien qu’apprécié par 72% des Français qui le pratiquent, engendre un sentiment d’isolement pour 41% et un faible sentiment d’appartenance pour 39%.

Les salarié·es plus âgés, bien que moins satisfaits de leur rémunération, montrent une certaine fidélité à leur entreprise, contrairement aux jeunes plus enclins à changer d’emploi.

L’importance des conditions de travail et des relations humaines reflète un changement dans les attentes des salarié·es, influencé par la quête d’un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. La qualité de l’environnement de travail devient essentielle pour l’épanouissement personnel, une tendance marquée chez les jeunes et les plus de 55 ans.

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Comment réengager les salarié·es démotivé·es ?

Pour réengager les salariés, il est crucial de valoriser le bien-être quotidien au travail. L’expérience de vie au travail, incluant les relations avec les collègues, l’atmosphère et les locaux, est souvent plus appréciée que le travail en lui-même. Les entreprises peuvent investir dans des conditions de travail épanouissantes et renforcer les liens humains pour se démarquer.

En 2024, la démission silencieuse est un phénomène répandu, où les salarié·es restent désengagés tout en restant dans leur poste. Pour lutter contre ce phénomène, il est essentiel de se concentrer sur trois aspects : 

  1. Améliorer les conditions de travail.
  2. Favoriser les relations humaines. 
  3. Et promouvoir la responsabilité sociale des entreprises (RSE). Les politiques RSE renforcent l’engagement des salariés, surtout lorsqu’ils se sentent acteurs de ces initiatives.

Les salarié·es recherchent une qualité de vie satisfaisante et souhaitent maintenir des liens humains forts. L’humain est un facteur clé d’engagement à ne pas négliger.

Un engagement qui diffère selon les populations de salarié·es

L’engagement des salarié·es français·es varie considérablement selon leur environnement de travail. 

Les populations de bureau travaillant principalement sur site affichent un taux de satisfaction de 86%, soit 3 points de plus que la moyenne nationale. En revanche, les populations travaillant principalement à domicile sont légèrement moins satisfaites, avec un taux de satisfaction de 82%, soit 1 point de moins que la moyenne nationale.

Les salarié·es en 100% télétravail sont parmi les plus satisfaits, avec 89% se déclarant satisfaits de leur travail, soit 6 points de plus que la moyenne nationale. Ils sont également 45% à être “très” satisfaits. Cependant, cette population est aussi la plus encline à envisager un départ, avec 48% envisageant de quitter leur entreprise dans les 12 prochains mois, soit 14 points de plus que la moyenne nationale.

Les populations de terrain, qu’elles soient sur site ou nomades, montrent des taux de satisfaction variés. Les salarié·es sur site, comme dans les usines ou hôpitaux, ont un taux de satisfaction de 80%, soit 3 points de moins que la moyenne nationale. Les populations nomades, telles que les commerciaux et technicien·nes, ont un taux de satisfaction de 87%, soit 4 points de plus que la moyenne nationale.

Les populations chez le client et en point de vente sont les moins satisfaites. Les salarié·es chez le client affichent un taux de satisfaction de 79%, soit 4 points de moins que la moyenne nationale. Ceux en point de vente ont un taux de satisfaction de 79%, soit 10 points de moins que la moyenne nationale, et 59% se déclarent insatisfaits de leur rémunération.

L’engagement des salarié·es dépend fortement de leur environnement de travail et des avantages perçus. Les salarié·es en télétravail ou nomades semblent plus attachés à leur entreprise, malgré une plus grande intention de départ. En revanche, ceux en point de vente ou chez le client montrent une moindre satisfaction et engagement, mais sans intention marquée de quitter leur entreprise.

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