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Semaine de 4 jours pour les parents divorcés : bonne ou mauvaise idée ?

quels avantages de la semaine de 4 jours ?

Pourquoi Gabriel Attal a parlé de la semaine de 4 jours pour les parents divorcés ? 

Le Premier ministre, Gabriel Attal, explore la possibilité d’une semaine de travail allégée pour les parents divorcés assumant la garde de leurs enfants. Concrètement, cette piste permettrait aux parents divorcés de travailler un jour en moins lorsqu’ils ont la charge de leurs enfants. 

Si d’autres pays, notamment le Royaume-Uni, ont déjà mis en place la semaine de 4 jours en entreprise, cette piste pourrait être le début d’une ère nouvelle pour les salariés. Après un an de test grandeur nature de la semaine de quatre jours au Royaume-Uni, la totalité des dirigeants d’entreprises concernées s’est déclarée satisfaite, estimant que cela avait eu un impact « positif » ou « très positif » sur leur organisation. 

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C’était l’une des annonces les plus fracassantes de la déclaration de politique générale du Premier ministre Gabriel Attal, le 30 janvier dernier face aux députés :

« Comme ministre des Comptes publics, j’avais décidé d’expérimenter dans mon administration non pas la semaine de 4 jours, mais la semaine en 4 jours, sans réduction du temps de travail. […] Comme Premier ministre, je demande à l’ensemble de mes ministres d’expérimenter cette solution dans leurs administrations. »

Testée par des dizaines de chefs d’entreprise partout en France depuis quelques années, cette petite révolution semble toujours en marche pour le locataire de Matignon, bien décidé à « mobiliser sur ce sujet » le ministre de la Fonction publique Stanislas Guérin.

Et comme souligné dernièrement par Matignon : « Le sujet, ce n’est pas que les parents divorcés. Le but, c’est que la semaine en quatre jours s’adresse à tout le monde, à tous les salariés ».

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Céline Attias, coach certifiée ICF et fondatrice du cabinet de coaching HoliWork, souligne : “Gabriel Attal ouvre la voie à une avancée significative pour les parents divorcés avec l’annonce de cette piste. Il est probable que la semaine de quatre jours soit progressivement généralisée à tous les salariés à moyen terme. Ce changement représente également un défi pour les managers qui devront mettre en place cette nouvelle organisation. Toutefois, ce défi peut être transformé en réussite s’ils arrivent à substituer l’évaluation de la personne par sa présence au bureau par celle des objectifs atteints, et si une relation de confiance préalable est créée entre les salariés et les managers.”

Selon les informations d’Europe 1, la piste de la « semaine différenciée » avec une modulation réservée aux parents séparés ayant leurs enfants en garde alternée est bien à l’ordre du jour

Les employés qui feraient le choix de cette semaine différenciée – sur la base du volontariat – travailleraient 4 jours et seulement 33 heures de travail les semaines où ils ont leurs enfants. Et davantage les semaines de 5 jours, soit 37 heures de travail, quand ils n’auront pas la garde. L’idée étant de garder le chiffre de 140 heures par mois.

Dans le Huffington Post, Éric Rocheblave, avocat spécialiste en droit du travail, exprime son point de vue : « C’est l’exemple même de la bonne mauvaise idée. Soit on fait la semaine de 4 jours pour tout le monde, soit on ne le fait pas. Pourquoi accorder ce privilège à seulement une partie des travailleurs, qui sont les parents séparés et pas les parents solos, par exemple ? »

Agnès Aoudai, coprésidente du Mouvement des mères isolées (MMI), craint, quant à elle, que ces semaines de 4 jours soient particulièrement surchargées pour les parents : « Pour nous, c’est juste un coup de com’ et les mères vont devoir travailler encore plus les quatre jours qui restent, car le travail à accomplir sera le même ».

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