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Projet d’extension de la participation aux entreprises de plus de 11 salariés

Quels sont les dispositifs de partage de la valeur déjà en vigueur ?

La participation

La participation est un accord d’épargne salariale qui consiste à redistribuer aux  salariés une partie des bénéfices qu’ils ont contribué, par leur travail, à réaliser dans l’entreprise.  

En vertu de l’article L.3322-18 du Code du travail, la participation n’est actuellement obligatoire que dans les entreprises qui emploient au moins 50 salariés, au cours des cinq dernières années. Elle doit légalement être mise en place dans l’entreprise par  voie d’ accord.

Tous les  salariés bénéficient de la prime de participation dont le montant est calculé selon une formule de calcul légalement fixé. 

L’intéressement

L’intéressement, quant à lui, est un plan d’épargne salariale qui vise à verser aux salariés une prime proportionnelle aux résultats ou aux performances de l’entreprise. Ce dispositif a pour but d’encourager les salariés à s’impliquer dans la réalisation des objectifs de l’entreprise.

Contrairement à la participation, l’intéressement est un dispositif facultatif, mis en place par voie d’accord avec les salariés.

La prime de partage de la valeur

Remplaçante depuis juillet 2022 de la prime Macron, la prime de partage de la valeur veut inciter les employeurs à verser aux salariés jusqu’à 6 000 euros de bonus par an, exonérés de cotisations et de contributions sociales.

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Que prévoit le nouvel accord ?

Selon la direction statistique du ministère du Travail (Dares), 88,5% des salariés d’entreprises de plus de 1.000 personnes bénéficieraient d’un dispositif de partage de la valeur en 2020, contre moins de 20% dans les entreprises de moins de 50 salariés.

Pour lutter contre ces disparités de partage de la valeur entre les entreprises, l’accord interprofessionnel, s’il est signé,  prévoit :

L’accord doit encore recueillir l’ensemble des signatures des organisations syndicales et patronales.

Elisabeth Borne s’est engagée à intégrer cet accord au projet de loi sur le « plein emploi » sur lequel travaille le gouvernement et qui est prévu pour le printemps. 

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